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Conférence de presse du 7 janvier 2022 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin
2022-01-07 22:50

À l’invitation du gouvernement nicaraguayen, Cao Jianming, envoyé spécial du président Xi Jinping et vice-président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale (APN), assistera à la cérémonie d’investiture du président nicaraguayen pour un nouveau mandat, le 10 janvier à Managua.

CCTV : Nous avons remarqué que le Ministère des Affaires étrangères a publié « Faits et chiffres sur la coopération Chine-ASEAN : 1991-2021 », un document qui fait le point sur les résultats du développement des relations Chine-ASEAN au cours des trois dernières décennies. Pourquoi la Chine a-t-elle publié ce document ? Quel commentaire faites-vous sur les relations Chine-ASEAN ? Quelles sont vos attentes quant à l’avenir de ces relations ?

Wang Wenbin : L’année 2021 a marqué le 30e anniversaire des relations de dialogue Chine-ASEAN. Alors que les célébrations du 30e anniversaire s’achèvent avec succès, la Chine a publié un document intitulé « Faits et chiffres sur la coopération Chine-ASEAN : 1991-2021 » pour rendre compte de manière exhaustive du développement des relations, présenter les résultats fructueux dans divers domaines et offrir une inspiration pour la coopération future.

Au cours des trois dernières décennies, les deux parties ont défendu les principes de respect mutuel, de coopération gagnant-gagnant, de solidarité, d’inclusion et d’apprentissage mutuel. Nous avons frayé une bonne voie, caractérisée par le bon voisinage et la coopération gagnant-gagnant, et nous forgeons une communauté de destin encore plus étroite. Les deux parties ont approfondi le dialogue et la coopération à tous les niveaux et dans divers domaines, établi un mécanisme complet de dialogue et de coopération impliquant les dirigeants, les ministres et les hauts fonctionnaires, tenu 24 réunions de dirigeants et deux réunions spéciales de dirigeants ou sommets commémoratifs, et établi 12 mécanismes de réunions ministérielles et plusieurs mécanismes de réunions de hauts fonctionnaires. Les relations commerciales et d’investissement entre les deux parties se sont resserrées et la plus grande zone de libre-échange entre pays en développement a été établie. De 1991 à 2020, le commerce entre la Chine et l’ASEAN est passé de 7,96 milliards de dollars américains à 684,6 milliards de dollars américains, soit une multiplication par 85. En 2020, l’ASEAN est devenue le premier partenaire commercial de la Chine, formant un modèle solide où la Chine et l’ASEAN sont chacune le premier partenaire commercial de l’autre. La coopération économique et commerciale Chine-ASEAN a apporté des avantages tangibles aux plus de deux milliards de personnes dans les 11 pays. Elle a été chaleureusement accueillie par les populations de tous les pays et constitue un bon exemple de coopération régionale.

Au cours de la seconde moitié du mois de novembre, le président Xi Jinping a participé au sommet spécial visant à célébrer le 30e anniversaire des relations de dialogue entre la Chine et l’ASEAN avec les dirigeants des pays de l’ASEAN. Il a dressé un bilan approfondides principales réalisations et de l’expérience précieuse obtenues au cours du développement des relations Chine-ASEAN, et a officiellement annoncé l’établissement d’un partenariat stratégique global, marquant un nouveau bond dans les relations Chine-ASEAN. Le président Xi a également annoncé que la Chine fournirait 150 millions de doses supplémentaires de vaccins anti-COVID-19 aux pays de l’ASEAN et contribuerait à hauteur de 5 millions de dollars américains supplémentaires au Fonds de réponse de l’ASEAN à la COVID-19. La Chine fournira à l’ASEAN 1 000 technologies avancées et applicables, importera des produits agricoles pour 150 milliards de dollars en provenance de l’ASEAN au cours des cinq prochaines années, et fournira à l’ASEAN 1,5 milliard de dollars américains supplémentaires d’aide au développement au cours des trois prochaines années pour soutenir la lutte contre la COVID-19 et la reprise économique des pays de l’ASEAN.

Le partenariat stratégique global régional (RCEP) est entré en vigueur. La coopération globale entre la Chine et les pays de l’ASEAN continue de s’approfondir, offrant de nouvelles opportunités au développement des relations Chine-ASEAN. La Chine est prête à travailler avec l’ASEAN, à la lumière de l’important consensus atteint lors du Sommet spécial célébrant le 30e anniversaire des relations de dialogue entre l’ASEAN et la Chine, pour renforcer davantage la synergie des stratégies de développement, construire conjointement « la Ceinture et la Route », promouvoir la mise en œuvre de l’Initiative pour le développement mondial, renforcer la coordination dans les affaires internationales et régionales, approfondir l’intégration des intérêts et les échanges entre les peuples, construire une vie meilleure ensemble et apporter une nouvelle contribution à la paix, à la stabilité et à la prospérité dans la région.

Dragon TV : Pourriez-vous nous informer de la visite du conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi au Kenya ? Pourriez-vous nous donner plus d’informations à ce sujet, notamment sur les résultats de cette visite ?

Wang Wenbin : Le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a terminé sa visite réussie au Kenya, au cours de laquelle il a rencontré le président kenyan Uhuru Kenyatta et s’est entretenu avec la ministre kenyane des Affaires étrangères Raychelle Omamo. Il a également rencontré la presse avec la ministre des Affaires étrangères Omamo.

Le conseiller d’État Wang Yi a fait part des trois objectifs de sa visite en Afrique : premièrement, travailler avec l’Afrique pour assurer une victoire complète sur le coronavirus. Le président Xi Jinping avait annoncé que la Chine allait fournir un milliard de doses supplémentaires de vaccins à l’Afrique. Ce plus grand plan d’aide à l’Afrique a commencé à être mis en œuvre. Nous resterons aux côtés de nos frères et sœurs africains jusqu’à la victoire finale. Deuxièmement, accélérer la mise en œuvre des résultats de la 8e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC). Nous sommes prêts à favoriser une plus grande synergie avec les partenaires africains et à travailler davantage pour mettre en œuvre les résultats de la réunion, de manière à apporter des avantages au peuple africain, à aider l’Afrique à accélérer son redressement post-COVID et à s’engager sur la voie d’un développement endogène et durable. Troisièmement, défendre fermement les intérêts communs de la Chine et de l’Afrique. La Chine est prête à renforcer la coordination et la coopération avec l’Afrique dans les affaires internationales et régionales, à défendre le système international centré sur les Nations unies et les normes fondamentales régissant les relations internationales, à défendre les droits et intérêts légitimes des pays en développement et à faire progresser l’ordre international dans une direction plus équitable et plus raisonnable.

Les deux ministres des Affaires étrangères ont convenu que la Chine et le Kenya renforceront et approfondiront leur partenariat sous quatre aspects. Premièrement, nous serons des partenaires qui se soutiennent fermement l’un l’autre. Nous soutiendrons inébranlablement l’autre partie dans la sauvegarde de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale, dans la défense des droits et intérêts légitimes et légaux de chacun et dans l’exploration de voies de développement adaptées à ses conditions nationales. Deuxièmement, nous serons partenaires pour accélérer le développement et la revitalisation. Nous continuerons à renforcer le développement des infrastructures et la coopération en matière de commerce et d’investissement, et nous soutiendrons le Kenya dans ses efforts visant à accélérer son industrialisation et sa modernisation. Troisièmement, nous serons des partenaires dans la promotion de la solidarité sino-africaine. Nous travaillerons ensemble pour mettre en œuvre les résultats de la 8e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), continuerons à promouvoir la coopération globale entre la Chine et l’Afrique et construirons conjointement une communauté de destin Chine-Afrique dans la nouvelle ère. Quatrièmement, nous serons des partenaires dans le maintien de la paix régionale. Nous maintiendrons une communication étroite sur la situation régionale et les problèmes brûlants, nous renforcerons la coordination et la coopération au sein du Conseil de sécurité des Nations unies et d’autres plateformes, et nous jouerons un rôle plus important dans la promotion de la paix et de la stabilité régionales.

Les deux parties ont échangé des vues approfondies sur la promotion du développement de l’Afrique et le renforcement de la coopération sino-africaine. Le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a souligné que le soi-disant « piège de la dette » en Afrique est en fait un piège narratif créé par des forces qui ne veulent pas voir un développement rapide en Afrique. S’il y a un piège en Afrique, c’est le piège de la pauvreté et le piège du sous-développement. La Chine est prête à travailler avec tous les pays amis pour aider les pays africains à accélérer le redressement post-COVID, à sortir de la pauvreté, à rattraper leur retard le plus rapidement possible et à réaliser un développement commun afin de créer ensemble un avenir meilleur. La partie kenyane a déclaré qu’il y a toujours des gens qui aiment monter du doigt le Kenya, mais que la Chine a sincèrement aidé le Kenya à résoudre ses problèmes tout en répondant à ses besoins par des actions. La coopération entre le Kenya et la Chine consiste en un soutien opportun entre de véritables partenaires. Le Kenya souhaite continuer à approfondir la coopération mutuellement bénéfique avec la Chine afin de parvenir à un développement commun, et attend beaucoup de l’avenir des relations entre le Kenya et la Chine.

Le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a présenté l’Initiative pour la paix et le développement dans la Corne de l’Afrique, proposée par la Chine. Premièrement, renforcer le dialogue intra-régional pour surmonter les défis de sécurité. Deuxièmement, accélérer la revitalisation régionale pour surmonter les défis du développement. Troisièmement, explorer des moyens efficaces pour surmonter les défis de gouvernance. Pour aider la région à atteindre la paix et la prospérité à long terme, la Chine nommera un envoyé spécial pour les affaires de la Corne de l’Afrique au sein du Ministère des Affaires étrangères, afin de fournir le soutien nécessaire à la réalisation de cet objectif.

Bloomberg : Les ministres de la Défense et des Affaires étrangères des États-Unis et du Japon se sont rencontrés aujourd’hui. Ils ont déclaré être résolus à travailler ensemble pour répondre aux activités « déstabilisantes » de la Chine. Le Ministère des Affaires étrangères a-t-il un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Nous avons remarqué que les États-Unis, le Japon et l’Australie ont pointé du doigt les affaires intérieures de la Chine lors de leurs discussions et consultations concernées hier et aujourd’hui. Je tiens à souligner que la position de la Chine sur la question de Taïwan et les questions liées à la mer de Chine méridionale et orientale, au Xinjiang et à Hong Kong est claire et cohérente. Nous déplorons et rejetons l’ingérence flagrante des États-Unis, du Japon et de l’Australie dans les affaires intérieures de la Chine, la fabrication de mensonges pour salir la Chine et le sabotage de la solidarité et de la confiance mutuelle entre les pays de la région, et nous avons déposé des représentations solennelles auprès des pays concernés.

Pour défendre la paix, la stabilité et le développement en Asie de l’Est et en Asie-Pacifique, nous devons défendre un véritable multilatéralisme, respecter le cadre ouvert et inclusif de la coopération régionale qui s’est formé au fil des ans, et nous engager sur la voie de la solidarité, du dialogue et de la coopération. Alors qu’ils prêchent le fait d’être « libres, ouverts et inclusifs », les États-Unis, le Japon et l’Australie se liguent pour former une clique qui cible les autres pays dans la pratique et montrent leurs muscles à des fins d’intimidation militaire. Cela va à l’encontre de la tendance à la paix et au développement dans la région, et contredit leur soi-disant « opposition à la pression et à la coercition ». La communauté internationale le voit clairement.

La priorité actuelle des États-Unis, du Japon et de l’Australie devrait être de s’acquitter sérieusement de leurs responsabilités internationales. Nous demandons instamment aux pays concernés d’arrêter le plan de coopération des sous-marins nucléaires d’AUKUS, d’arrêter de faire avancer le déversement des eaux radioactives de Fukushima dans le Pacifique, d’arrêter de nier et de blanchir l’histoire de l’agression militariste et de rechercher le statut de puissance militaire en exagérant la situation dans le voisinage, et d’arrêter d’attiser la division et la confrontation entre les pays de la région. Ils devraient contribuer à la paix, à la stabilité et au développement de la région, plutôt que d’être des fauteurs de troubles qui répandent des mensonges et créent des obstacles.

China Daily : Nous avons noté que le Financial Times a publié un article qui dit qu’il y a des enseignements que nous pourrions tirer des efforts de prospérité commune de la Chine, en particulier, l’accent mis sur la qualité plutôt que la quantité en termes de croissance. Avez-vous un commentaire à faire à ce sujet ?

Wang Wenbin : L’article que vous avez mentionné montre de manière éloquente que les politiques et mesures de la Chine visant à favoriser une nouvelle dynamique de développement et à promouvoir la prospérité commune, ainsi que leurs résultats positifs au cours des dernières années, sont de plus en plus appréciés et reconnus par la communauté internationale.

Le concept de prospérité commune mis en avant par le gouvernement chinois est issu de la philosophie de développement du PCC centrée sur le peuple. Nous sommes d’avis que nous devons promouvoir la prospérité commune par un développement de haute qualité, rendre le développement plus équilibré, coordonné et inclusif et continuer à réduire l’écart de développement entre les zones urbaines et rurales et entre les régions. Nous nous efforcerons de garantir l’égalité des chances, des règles et des droits pour tous dans le processus de développement, de créer conjointement la richesse sociale et de partager les résultats du développement, de mettre en place un système de distribution des revenus qui reflète l’efficacité et favorise l’équité, et de perfectionner le système de protection sociale. Nous protégerons les intérêts et les droits légaux des travailleurs et des consommateurs. Tout en opérant légalement, les entreprises doivent créer davantage de richesses pour la société. À l’avenir, le PCC et le gouvernement chinois continueront à conduire tous les Chinois dans une lutte commune pour que le gâteau soit plus grand et meilleur et qu’il soit partagé équitablement grâce à des arrangements institutionnels rationnels, afin d’enregistrer de nouveaux progrès dans la promotion de la prospérité commune.

Je tiens à souligner que la Chine porte une vision mondiale, plutôt que de faire cavalier seul, et encore moins de suivre l’approche du « chacun pour soi », en cherchant à se découpler ou à construire des murs. Le PCC a non seulement sorti le peuple chinois de la pauvreté et l’a conduit sur la voie de la prospérité commune, mais il apporte également une contribution positive à la cause de la réduction de la pauvreté dans le monde et fournit inspiration et expérience pour résoudre les difficultés de la gouvernance moderne. Selon un rapport de la Banque mondiale, les projets d’infrastructures de transport dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » pourraient aider à sortir 7,6 millions de personnes de l’extrême pauvreté et 32 millions de personnes de la pauvreté modérée dans le monde. Par ailleurs, l’Initiative pour le développement mondial, proposée par le président Xi Jinping, cohérente avec le Programme de développement durable des Nations unies à l’horizon 2030, favorisera une plus grande synergie dans des domaines tels que la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire, la lutte contre les épidémies et la vaccination, le financement du développement, le changement climatique et le développement vert. Cette proposition de la Chine visant à promouvoir le développement mondial a reçu l’approbation et le soutien du secrétaire général des Nations unies, des agences des Nations unies et d’autres organisations internationales, ainsi que de près de 100 pays.

La Chine est prête à renforcer les échanges et la coopération avec les autres parties sur la réduction de la pauvreté, le développement commun et la prospérité commune, et à contribuer davantage à la satisfaction des aspirations des peuples du monde entier à une vie meilleure et à la construction d’une communauté de destin pour l’humanité.

Beijing Daily: Le directeur exécutif du programme d’urgence de l’OMS, Michael Ryan, a déclaré le 6 janvier que les mesures de contrôle de l’épidémie pour les Jeux olympiques d’hiver de Beijing sont très strictes et solides. Malgré plusieurs cas de COVID-19 ces dernières semaines, l’OMS ne pense pas qu’il y ait un risque supplémentaire particulier pendant les Jeux, étant donné les dispositions qui ont été prises par la partie chinoise pour les athlètes. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : Nous avons pris note des remarques du fonctionnaire de l’OMS. Nous applaudissons et apprécions le soutien technique que l’OMS apporte depuis longtemps, par le biais du Comité international olympique (CIO), à la Chine pour que les Jeux olympiques d’hiver de Beijing soient accueillis en toute sécurité. Dans son message du Nouvel An 2022, le président du CIO, Thomas Bach, a déclaré : « Nous attendons avec impatience des Jeux olympiques d’hiver Beijing 2022 couronnés de succès et nous sommes convaincus que nous organiserons des Jeux d’hiver sûrs et sécurisés pour tout le monde. »

Récemment, les athlètes et les personnalités de tous horizons de nombreux pays, le CIO et d’autres organisations internationales ont exprimé leur soutien et leurs attentes à l’égard des Jeux olympiques d’hiver de Beijing. L’excellence et l’efficacité des préparatifs des Jeux olympiques d’hiver de Beijing sont évidentes pour tous, et le travail rigoureux et scientifique de prévention et de contrôle des épidémies a été largement salué. Le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Beijing 2022 (BOCOG) ainsi que le CIO et le Comité international paralympique (CIP) ont publié deux éditions des Playbooksde Beijing 2022 et formulé des règles anti-épidémies pour toutes les parties prenantes. Les mesures pertinentes ont été formulées conformément aux dernières recherches scientifiques sur la COVID-19, aux avis d’experts et à l’expérience des grandes compétitions internationales, et ont prouvé leur efficacité lors d’épreuves tests et de séances d’entraînement. Ces mesures de prévention et de contrôle strictes et solides protégeront la santé et la sécurité des athlètes et de toutes les parties prenantes dans toute la mesure du possible et garantiront la sécurité de l’organisation des Jeux olympiques d’hiver de Beijing comme prévu.

À moins d’un mois de l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de Beijing, la Chine est prête. Grâce aux efforts concertés de toutes les parties, nous sommes confiants et déterminés à offrir au monde des Jeux olympiques économes, sûrs et merveilleux, à faire en sorte que tous les participants ressentent la douceur printanière et à apporter au monde davantage de solidarité, de confiance et de force.

AFP : La RPDC a déclaré qu’elle ne participerait pas aux Jeux olympiques d’hiver de Beijing et a accusé les États-Unis et d’autres pays d’empêcher l’ouverture réussie des Jeux olympiques d’hiver de Beijing par un « boycott diplomatique ». La Chine a-t-elle une réponse à cela ?

Wang Wenbin : En tant que proches voisins liés par des montagnes et des rivières, la Chine et la RPDC entretiennent des relations d’amitié et de coopération traditionnelles. La RPDC a soutenu activement les préparatifs de la Chine pour les Jeux olympiques d’hiver de Beijing. Nous remercions la RPDC d’avoir réitéré le 5 janvier son soutien et sa solidarité avec la Chine pour l’organisation de Jeux olympiques grandioses et splendides. La Chine comprend parfaitement que la RPDC ne puisse pas assister aux Jeux olympiques d’hiver de Beijing pour des raisons particulières. La Chine est prête à renforcer les échanges et la coopération avec la RPDC dans tous les domaines, y compris le sport, et à faire en sorte que les relations d’amitié et de coopération traditionnelles entre la Chine et la RPDC évoluent avec leur époque et atteignent un nouveau et plus grand développement.

CRI : Le 6 janvier, le Département d’État américain a annoncé des restrictions de visa pour huit officiels cubains impliqués dans des tentatives de faire taire la voix du peuple cubain. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : L’Assemblée générale des Nations unies a adopté à une majorité écrasante des résolutions demandant aux États-Unis de mettre fin à l’embargo économique, commercial et financier contre Cuba depuis 29 années consécutives. Les États-Unis imposent des sanctions unilatérales aux institutions et aux officiels cubains depuis des années, ce qui est une « diplomatie coercitive » typique. Il n’est pas étonnant qu’ils aient été surnommés avec justesse par certains les « États-Unis des sanctions ».

La Chine soutient fermement le gouvernement et le peuple cubains dans la juste cause de la défense de la souveraineté nationale et de l’opposition à l’ingérence d’une puissance forte, et soutient la partie cubaine dans l’exploration d’une voie de développement adaptée à ses conditions nationales. Nous demandons instamment aux États-Unis de gérer les relations entre les États-Unis et Cuba conformément aux objectifs de la Charte des Nations unies et aux normes fondamentales régissant les relations internationales, de lever immédiatement et complètement leur embargo sur Cuba et de cesser de s’ingérer dans les affaires cubaines.

Bloomberg : La Chine a infligé une amende à 7-Eleven Beijing pour avoir identifié Taïwan comme un « État indépendant » sur son site web. Avez-vous un commentaire à faire à ce sujet ?

Wang Wenbin : Je ne suis pas au courant de la situation que vous évoquez. Je tiens à réitérer que Taïwan est une partie inaliénable du territoire de la Chine et que le principe d’une seule Chine est une norme largement reconnue régissant les relations internationales et le consensus de la communauté internationale.

AFP : Le gouvernement américain affirme qu’un ressortissant chinois précédemment employé par Monsanto a plaidé coupable d’espionnage économique pour le compte de la Chine. Le Ministère des Affaires étrangères a-t-il une réponse à cela et pourriez-vous fournir des détails sur cette affaire ?

Wang Wenbin : Je ne suis pas au courant de la situation que vous mentionnez. Le gouvernement chinois demande toujours aux citoyens chinois à l’étranger de se conformer aux lois et réglementations locales. Nous demandons instamment à la partie américaine de traiter l’affaire en question de manière objective, juste et appropriée, conformément à la loi, et de protéger sérieusement les droits et intérêts légitimes du citoyen chinois.

CCTV : La situation au Kazakhstan n’est pas encore complètement stabilisée, et les membres de l’Organisation du traité de sécurité collective, dont la Russie, ont envoyé des forces de maintien de la paix dans le pays. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : La Chine a noté que les autorités kazakhes prennent des mesures énergiques pour réprimer les actes terroristes violents et maintenir la stabilité sociale. La Chine soutient tous les efforts qui aideront les autorités kazakhes à rétablir le calme le plus rapidement possible et s’oppose fermement aux actes de forces extérieures visant à créer délibérément une instabilité sociale et à inciter à la violence au Kazakhstan. En tant que voisin fraternel et partenaire stratégique global permanent, la Chine fera tout son possible pour apporter le soutien nécessaire au Kazakhstan et l’aider à surmonter les difficultés.

The Paper : Étant donné que le Kazakhstan est également un État membre de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), je me demande quel rôle l’OCS va jouer pour apaiser la situation dans ce pays.

Wang Wenbin : Le maintien de la sécurité et de la stabilité de ses États membres et de la région est l’objectif et la tâche cohérents de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS). La Chine et les autres membres de l’OCS suivent de près la situation au Kazakhstan. Nous sommes convaincus que les autorités kazakhes résoudront correctement la question, et soutenons le Kazakhstan dans ses efforts visant à stabiliser la situation dès que possible et sommes prêts à pousser l’OCS à jouer un rôle positif à cette fin.

NHK : Le gouvernement indien affirme que la Chine construit un pont dans une zone frontalière contestée et accuse la Chine d’« occupation illégale ». Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Je ne suis pas au courant de la situation que vous avez mentionnée. Je tiens à souligner que la construction d’infrastructures par la Chine sur son territoire relève entièrement de sa souveraineté et vise à sauvegarder la souveraineté et la sécurité territoriales de la Chine, ainsi que la paix et la stabilité dans la zone frontalière Chine-Inde.

Hubei Media Group : Le 6 janvier, le dirigeant américain a déclaré, à l’occasion du premier anniversaire de l’émeute du Capitole, que « de la Chine à la Russie et au-delà, on parie que les jours de la démocratie sont comptés... Je ne le crois pas. » Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : La démocratie est la valeur commune de l’humanité et ne déclinera jamais. Imposer son propre modèle démocratique aux autres et attiser la division et la confrontation, ces actes pseudo-démocratiques et anti-démocratiques qui vont à l’encontre du véritable esprit démocratique ont leurs jours comptés et finiront par être rejetés par la communauté internationale.

Il est à espérer que les États-Unis sauront tirer les leçons du passé et éviter de répéter le « moment Kaboul » et la farce du « Sommet pour la démocratie ». Ils devraient cesser d’utiliser la démocratie comme un outil de manipulation politique, s’attaquer à leur propre « déficit démocratique » et se placer du bon côté des relations internationales démocratiques.

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