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Conférence de presse du 26 septembre 2024 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Lin Jian
2024-09-26 22:50

The Paper : Nous avons noté que la Chine et la Zambie avaient tenu conjointement la réunion de haut niveau sur la coopération internationale en matière de renforcement des capacités dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) en marge du débat général de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. La Chine a annoncé le plan d’action pour le renforcement des capacités en matière d’intelligence artificielle pour le bien de tous. Quels sont les objectifs que la Chine espère atteindre grâce à ce plan d’action et quelles mesures seront prises pour faire avancer sa mise en œuvre ?

Lin Jian : Le 25 septembre, heure locale, la réunion de haut niveau sur la coopération internationale en matière de renforcement des capacités dans le domaine de l’intelligence artificielle a été organisée conjointement par la Chine et la Zambie au siège des Nations Unies à New York. Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et ministre des Affaires étrangères, a assisté à l’événement et y a prononcé un discours. Le président serbe Aleksandar Vucic, le ministre coordinateur des Affaires maritimes et de l’Investissement de l’Indonésie Luhut Binsar Pandjaitan et des représentants de haut niveau de plus de 80 pays et organisations internationales ont participé à l’événement. Les parties participantes ont eu un échange de vues approfondi et sont parvenues à un large consensus sur l’amélioration de la coopération internationale en matière de renforcement des capacités dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Le plan d’action pour le renforcement des capacités en matière d’intelligence artificielle pour le bien de tous proposé par la Chine a été soutenu et salué par toutes les parties. Le plan d’action vise à combler le fossé de l’IA et à promouvoir la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies. Cinq visions ont été proposées sur les domaines de coopération qui répondent aux attentes de toutes les parties, en particulier le Sud global, à savoir l’infrastructure de l’IA, l’empowerment industriel, la formation de talents, le développement numérique et la gouvernance de la sécurité. Le plan d’action définit dix mesures que la Chine prendra, notamment la promotion de la connectivité de l’IA et de l’infrastructure numérique, la coopération en matière de recherche, de développement et d’application de modèles, la coopération au développement de ressources linguistiques, le renforcement de la synergie des stratégies d’IA, le renforcement des échanges de politiques et le partage actif des pratiques techniques. La Chine organisera en priorité dix sessions de séminaires sur l’IA d’ici à la fin de 2025 pour les pays en développement. La Chine a proposé de créer le groupe d’amis de la coopération internationale en matière de renforcement des capacités dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) afin de mettre en œuvre le plan d’action.

Depuis le début de l’année, la Chine a encouragé l’adoption de la résolution intitulée « Renforcer la coopération internationale en matière de renforcement des capacités dans le domaine de l’intelligence artificielle » à l’Assemblée générale des Nations Unies, et a organisé la conférence mondiale sur l’IA de 2024 et la Réunion de haut niveau sur la gouvernance mondiale de l’IA, ainsi que le premier séminaire sur le renforcement des capacités dans le domaine de l’IA. Le plan d’action, qui s’inscrit dans le cadre des efforts en cours, reflète pleinement le rôle de premier plan joué par la Chine dans la gouvernance mondiale de l’IA. Nous sommes prêts à travailler avec la communauté internationale pour mettre en œuvre le plan d’action, veiller à ce que tous les pays puissent bénéficier des dividendes de l’IA et ouvrir ensemble la voie à un avenir plus brillant et plus intelligent.

KBS : Hier, un destroyer des Forces japonaises d’autodéfense maritime a traversé pour la première fois le détroit de Taiwan. Les médias japonais ont déclaré qu’il s’agissait d’une réponse aux activités militaires de la Chine près du Japon et d’une affirmation de la liberté de navigation. Quelle est la position de la Chine à cet égard ?

Lin Jian : La question de Taiwan concerne la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine. Elle constitue le fondement politique des relations entre la Chine et le Japon et une ligne rouge à ne pas franchir. L’armée chinoise a traité conformément aux lois et règlements l’entrée dans le détroit de Taiwan d’un destroyer des Forces japonaises d’autodéfense maritime. La Chine est très vigilante quant à l’intention politique du Japon derrière ce geste et a formulé des représentations solennelles auprès de la partie japonaise. 

Le Japon s’est clairement engagé sur ce point dans la déclaration commune Chine-Japon de 1972, qui stipule que « le gouvernement du Japon reconnaît le gouvernement de la République populaire de Chine comme le seul gouvernement légal de la Chine. Le gouvernement de la République populaire de Chine réaffirme que Taiwan est une partie inaliénable du territoire de la République populaire de Chine. Le gouvernement du Japon comprend et respecte pleinement cette position du gouvernement de la République populaire de Chine et maintient fermement sa position en vertu de l’article 8 de la Proclamation de Potsdam ». Nous demandons instamment au Japon d’honorer son engagement et d’agir avec prudence sur la question de Taiwan, et de s’abstenir de perturber ses relations avec la Chine ainsi que la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan. 

TASS : Le ministre des Affaires étrangères Wang Yi a récemment rencontré le haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, à New York. Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur la crise ukrainienne. Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a souligné : Si certaines personnes continuent d’accuser la Chine, c’est qu’elles sont mal motivées et si certaines personnes continuent de rejeter la responsabilité sur la Chine, c’est qu’il y a des intentions cachées. Que veut dire le ministre des Affaires étrangères Wang Yi, en affirmant que certains pays ont des intentions cachées ? Quelles sont les motivations de ces pays ?

Lin Jian : Lors de sa rencontre avec le haut représentant Josep Borrell à New York, le ministre des Affaires étrangères Wang Yi a souligné que la Chine adhérait à une position objective et juste sur la crise ukrainienne, qu’elle œuvrait pour la désescalade et qu’elle n’abandonnait pas ses efforts pour la paix. Les efforts de la Chine ont été reconnus par la communauté internationale. Les accusations répétées de certains pays à l’encontre de la Chine ne visent certainement pas à calmer la situation et à promouvoir les pourparlers de paix. Quant à savoir ce qu’ils préparent réellement, je suis convaincu que les gens auront leur propre jugement.

Rudaw Media Network : Ma première question : La région du Kurdistan entretient de solides relations économiques et commerciales avec la Chine et est amicale à son égard. Quelle est la position de la Chine concernant les prochaines élections parlementaires dans cette région ? Ma deuxième question : Avec l’escalade des tensions au Moyen-Orient, quelles mesures concrètes la Chine prendra-t-elle pour assurer la sécurité des projets et des personnels chinois ?

Lin Jian : La Chine et l’Irak entretiennent une amitié traditionnelle. La Chine soutient l’Irak dans le maintien de la stabilité et la réalisation du développement. Nous sommes prêts à renforcer les échanges avec l’Irak, à approfondir la coopération et à faire progresser notre partenariat stratégique.

En ce qui concerne votre deuxième question, en raison des tensions actuelles à la frontière entre le Liban et Israël, le Centre d’assistance et de protection consulaires du ministère chinois des Affaires étrangères et l’ambassade de Chine au Liban ont activé le mécanisme de réponse d’urgence, élaboré des plans pertinents et émis de multiples alertes de sécurité. Nous conseillons à nouveau aux citoyens chinois de ne pas se rendre au Liban dans un avenir proche et demandons à ceux qui s’y trouvent déjà de suivre de près l’évolution de la situation et de rentrer en Chine ou de quitter le Liban dès que possible par des vols commerciaux. Les personnes qui doivent rester au Liban sont priées de rester en état d’alerte, de se préparer à toute éventualité, d’avoir des provisions suffisantes et d’éviter de se rendre dans les zones à haut risque dans le sud du Liban. En cas d’urgence, ils doivent contacter l’ambassade dès que possible pour obtenir de l’aide. Nous ferons tout notre possible pour aider les citoyens chinois qui ont besoin de s’installer dans des endroits sûrs ou qui ont d’autres besoins.

AFP : Le Japon affirme ne pas avoir été prévenu par la Chine avant le lancement du missile balistique intercontinental hier. Est-ce vrai ? Et si c’est vrai, pourquoi la Chine n’a-t-elle pas informé le Japon de ce lancement ?

Lin Jian : Le ministère chinois de la Défense nationale a publié des informations à ce sujet hier. Le lancement du missile balistique intercontinental est un arrangement de routine dans notre plan d’entraînement annuel. Il est conforme au droit international et aux pratiques internationales, et n’est pas dirigé contre un pays ou une cible. Nous avons prévenu les pays concernés à l’avance. En ce qui concerne les détails, je vous recommande de consulter le ministère de la Défense nationale. 

AFP : Les médias indiens ont rapporté qu’une équipe d’alpinistes indiens avait atteint un sommet jamais escaladé auparavant et sans nom dans la région de l’Arunachal Pradesh, que la Chine revendique comme faisant partie de Zangnan. Les alpinistes indiens ont baptisé le sommet du nom du 6e Dalaï-Lama. La Chine a-t-elle un commentaire à faire à ce sujet ?

Lin Jian : Je ne suis pas au courant de ce que vous avez mentionné. En principe, Zangnan est le territoire de la Chine et il est illégal, nul et non avenu pour l’Inde de créer le soi-disant « Arunachal Pradesh » sur le territoire chinois. C’est la position constante de la Chine. 

Reuters : Selon la déclaration du ministre néo-zélandais de la Défense, des navires de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie ont traversé le détroit de Taiwan mercredi. Le ministère des Affaires étrangères a-t-il un commentaire à faire à ce sujet ?

Lin Jian : En ce qui concerne le passage des navires de guerre étrangers dans le détroit de Taiwan, la partie chinoise a toujours agi conformément aux lois et aux règlements, et elle reste vigilante face à tout acte susceptible de mettre en péril la souveraineté et la sécurité de la Chine.

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