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Pourquoi la Chine a-t-elle raison de poursuivre la politique « zéro COVID dynamique » ?
2022-05-04 01:26

Ces derniers temps, certains médias français ont lancé des critiques injustifiées contre la politique « zéro COVID dynamique » appliquée par le gouvernement chinois face à la nouvelle vague de la COVID-19. Leurs points de vue biaisés risquent de fourvoyer le public dans sa perception de la Chine. Il est donc nécessaire de réfuter, faits et arguments à l’appui, ces divagations trompeuses qui présentent les choses à l’envers.

Divagation 1 : la politique « zéro COVID dynamique » est irréaliste et coûteuse

Selon des médias français, alors que le reste du monde a choisi de vivre avec le nouveau coronavirus, la Chine est le seul pays qui cherche encore à l’éradiquer complètement, à tout prix. La question est de savoir dans quel sens comprendre le mot « prix ». Dans le sens des calculs économiques ? Ou de la vie et de la santé du peuple ?

En réalité, c’est grâce à la politique « zéro COVID dynamique » que le gouvernement chinois a réussi à minimiser les risques de contamination de ses citoyens. Selon les statistiques de la Commission nationale de la Santé de Chine, jusqu’au 28 avril 2022, 627 641 cas confirmés et 15 070 décès ont été signalés en Chine, parmi lesquels 406 518 cas et 10 140 décès à Hong Kong, à Macao et à Taiwan. Selon les données du Centre américain de prévention et de contrôle des maladies, le nombre cumulé de cas confirmés aux États-Unis a dépassé 80,93 millions, avec près d’un million de morts. Selon les données de Santé publique France, l’Hexagone a compté jusqu’à présent 28,54 millions de cas confirmés et plus de 145 000 décès. La comparaison est évidente. En Chine, le nombre cumulé de cas confirmés représente environ 1/2230 de la population totale, tandis que ce ratio s’élève respectivement à 1/4 et 1/2,4 aux États-Unis et en France. En Chine, environ une personne sur 92 000 est morte de la COVID-19, tandis qu’aux États-Unis et en France, c’est une personne sur 333 et 462, respectivement. La Chine est un pays en développement et ses ressources médicales ne sont pas aussi abondantes que chez les pays développés. Si nous adoptions l’approche dite « Tang Ping » ou « s’allonger à plat » qui consiste à ne rien faire, le système de santé de la Chine serait débordé par les vagues de contamination. La population de la Chine étant 20 fois plus importante que celle de la France, ce serait une catastrophe inconcevable si les contaminations et les décès survenaient à la même proportion qu’en France ! Plaçant toujours le peuple et la vie humaine au-dessus de tout, le gouvernement chinois a mis en œuvre la politique « zéro COVID dynamique » en fonction de ses conditions nationales, ce qui a permis de protéger au maximum la vie et la santé de sa population. De ce point de vue, au lieu de payer les « prix », la Chine a évité beaucoup de pertes.

D’un point de vue économique, il est également infondé d’affirmer que la Chine a payé un prix élevé pour sa politique « zéro COVID dynamique ». Malgré un environnement extérieur complexe et difficile, l’économie chinoise a réalisé en 2021 une croissance annuelle de 8,1 % ; et au premier trimestre 2022, le PIB national a augmenté de 4,8 % en glissement annuel. Bien que le FMI et la Banque mondiale aient récemment revu à la baisse leurs prévisions de croissance pour la Chine, les perspectives économiques de la Chine restent nettement meilleures que celles des autres grandes économies. Les États-Unis, qui ont choisi d’abandonner la lutte contre la COVID, ont vu leur économie reculer de 1,4 % au premier trimestre en rythme annualisé, tandis que l’économie française a affiché une croissance nulle à la même période. Comme le montrent ces chiffres, c’est précisément la politique « zéro COVID dynamique », tant attaquée par une poignée de médias français, qui coûte le moins sur le plan économique.

Si certains pays ont fini par choisir de « s’allonger à plat », ce n’est pas parce qu’ils ne voulaient pas de zéro COVID, mais qu’ils n’étaient pas en mesure d’y arriver. Cela ne doit pas leur servir de prétexte pour blâmer ou ridiculiser le pays qui persévère dans le combat contre le virus.

Divagation 2 : le taux de vaccination est faible en Chine et les vaccins chinois sont bien moins efficaces

Dans un article publié dans Le Monde du 28 avril, la chercheuse Valérie Niquet diffuse ouvertement de fausses informations, prétendant qu’« à peine plus de 50 % de la population chinoise serait complètement vaccinée » et que « dans cette proportion, les plus âgés [...] sont les moins bien couverts ». Le même jour, Libération a publié un reportage affirmant que « la Chine n’a pas mis le paquet sur les campagnes de vaccination. Beaucoup de personnes âgées ne sont pas vaccinées ». Un simple rappel de chiffres suffit à démasquer ces mensonges. Selon la Commission nationale de la Santé de Chine, jusqu’au 27 avril, 3,33855 milliards de doses de vaccins ont été administrées en Chine, et 1,24941 milliard de personnes ont été complètement vaccinées, soit 88,62% de la population totale ( le taux en France est 78%, NDLR ). 226,91 millions de personnes âgées de plus de 60 ans ont été vaccinées, dont 215,03 millions ayant reçu un cycle complet, représentant respectivement 85,94% et 81,44% de la population de cette tranche d’âge.

Dans son article, Valérie Niquet dénigre aussi les vaccins inactivés chinois en disant que « les vaccins chinois [...] sont bien moins efficaces que les vaccins à ARN messager, mais Pékin ne veut pas entendre raison, au nom de la prétendue supériorité de son système, comme le soutient la propagande officielle ». En réalité, une étude publiée le 22 mars par l’Université de Hong Kong a montré qu’avec une dose de rappel, les vaccins inactivés étaient à peu près aussi efficaces que les vaccins à ARN messager, tous deux à 97 %, pour prévenir les formes graves causées par Omicron. Si les vaccins inactivés étaient aussi inefficaces que le suggère l’article, pourquoi l’entreprise franco-autrichienne Valneva persiste-t-elle à développer des vaccins inactivés ? La bonne nouvelle est que trois vaccins chinois spécialement contre Omicron sont déjà entrés dans des essais cliniques. Cela contribuera à une victoire complète sur la COVID-19 à l’échelle mondiale.

La recherche scientifique a montré qu’aucun vaccin ne peut assurer une protection à 100 % contre le nouveau coronavirus, en particulier ses souches mutantes. Pour véritablement contenir la propagation de l’épidémie, il faut respecter les mesures de protection de base telles que le port de masques, la distanciation sociale, le lavage régulier des mains et une ventilation régulière. Une fois qu’un cas est détecté, les tests, le traçage, la mise en quarantaine et le dépistage doivent être effectués en temps utile pour rompre la chaîne de transmission du virus le plus rapidement possible. C’est en suivant une telle approche scientifique que la Chine a réussi à minimiser la propagation de l’épidémie.

Divagation 3 : la reprise des clichés stigmatisant la Chine

Dans son article, l’autoproclamée « spécialiste de la Chine » Valérie Niquet a repris le vieux refrain pour stigmatiser la Chine, affirmant insidieusement que « la Chine avait réussi à échapper à une condamnation universelle, après l’irruption à Wuhan de la pandémie de Covid-19, dans des conditions qui ne sont toujours pas éclaircies ». Quant à ses propos diffamatoires - « le pyromane se faisait pompier en distribuant des masques » - vis-à-vis des efforts solidaires de la Chine fournissant des masques et d’autres matériels de protection aux différents pays du monde, dont la France, il s’agit d’une injure odieuse totalement indigne de l’éthique professionnelle d’une chercheuse sérieuse. Des recherches scientifiques ont démontré que des cas d’infections au nouveau coronavirus étaient déjà apparus aux États-Unis et dans plusieurs pays d’Europe au second semestre 2019. La Chine a été le premier pays à signaler la COVID-19, mais cela ne signifie pas que le virus y a son origine. Il est infâme que de piètres chercheurs répètent aujourd’hui encore les mensonges depuis longtemps démentis, au mépris des conclusions de la communauté scientifique internationale.

Ces personnes imbues de haine contre la Chine se sont toujours affublées de « spécialistes de la Chine » et profèrent toujours des paroles irresponsables. Si les pays occidentaux considèrent la Chine et adoptent leurs politiques chinoises uniquement à l’aide des allégations de ces soi-disant « spécialistes », ils seront inévitablement trompés et dévoyés. Si l’opinion occidentale est depuis certaines années imprégnée de préjugés à l’égard de la Chine, ces personnes y ont joué un rôle peu reluisant. Nous espérons qu’ils sauront faire preuve de l’objectivité, de la rationalité et de la rigueur qu’un chercheur est censé avoir, et s’abstiendront de courir après des ombres ou de faire passer le noir pour le blanc.

Divagation 4 : parler du confinement à Shanghai pour discréditer le système politique chinois

Certains médias français font des reportages sur le confinement à Shanghai tout en cherchant par tous les moyens à dénigrer et à jouer les Cassandre sur le système socialiste sous la direction du Parti communiste chinois. Les titres disent tout sur leurs sinistres desseins : « La politique zéro Covid de Pékin démontre toute l’inefficacité du régime » ou « Stratégie zéro Covid en Chine : la fuite en avant totalitaire ». En toute objectivité, aucun gouvernement ne saurait être parfait et les mesures sanitaires créent toutes plus ou moins des inconvénients aux populations. En Europe comme aux États-Unis, les mesures de confinement et l’application du « pass vaccinal » ont provoqué des protestations voire des manifestations massives.

Effectivement, il y a eu des défaillances dans la réponse de Shanghai à l’actuelle vague épidémique, les habitants ont des plaintes concernant l’accès aux soins médicaux d’urgence et l’approvisionnement. Le fait que ces voix ont été largement entendues démontre que les canaux d’expression du public sont tout à fait fluides. Quand le peuple appelle, le gouvernement répond présent. C’est en écoutant le peuple que le gouvernement chinois a pu identifier les problèmes, agir rapidement et améliorer continuellement la gestion de la crise sanitaire. Les Shanghaiens qui se plaignent des mesures de confinement et qui s’y opposent représenteraient probablement moins de 1% de la population, tandis que 99% montrent leur compréhension et collaboration parce qu’ils savent que le gouvernement agit dans l’intérêt fondamental de l’immense majorité des habitants. En amplifiant délibérément les voix des 1% et ignorant l’opinion majoritaire des 99%, les médias d’ici ont une approche bien partiale. Grâce au soutien et à la coopération des Shanghaiens, le nombre de cas signalés à Shanghai a diminué pendant plusieurs jours d’affilée, preuve que le tournant est arrivé. On pourrait espérer sous peu la « zéro transmission collective » à Shanghai. Ceux qui veulent ridiculiser la Chine finiront par se rendre compte avec embarras que ce sont eux qui se ridiculisent, tout comme ceux qui avaient « prédit » l’épidémie à Wuhan comme le « moment Tchernobyl » de la Chine.

La Chine n’a aucune intention de comparer son système avec celui d’un quelconque autre pays, et encore moins de le concurrencer. Après tout, « navet ou chou, chacun ses goûts ». Il en va de même pour les politiques de lutte contre l’épidémie. Rabaisser les autres pour se faire valoir, n’est-ce pas un signe de l’étroitesse d’esprit et du manque d’assurance ? Le gouvernement chinois s’est fixé clairement l’objectif d’endiguer la COVID-19, de stabiliser l’économie et d’assurer la sécurité dans le développement. Nous sommes confiants et capables de contenir cette vague épidémique et d’atteindre l’objectif de croissance économique prévu pour cette année.


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