中文  
Démasquons, à nouveau, les mensonges sur le Xinjiang
2022-05-29 20:20

La Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme Mme Michelle Bachelet vient de terminer sa visite en Chine, au cours de laquelle elle s’est rendue dans la région du Xinjiang. Sans surprise, certains médias occidentaux n’ont pas résisté à leur impulsion démagogique pour cancaner et faire un grand tapage au sujet du Xinjiang. Dans son édition du 25 mai, Le Monde a publié sur plusieurs pages consécutives des articles manipulateurs et mensongers sur les prétendues « révélations des ‘Xinjiang Police Files’ ». Comme un adage chinois le dit, ne pas répondre à la courtoisie, c’est manquer de courtoisie. Révélons maintenant les combines de ce quotidien spécialisé dans le « China-Bashing ».

Commençons par la source des « fichiers ». Le journal affirme que les fichiers seraient des données piratées à partir des ordinateurs de la police du Xinjiang. « Il faut être droit soi-même avant de demander aux autres d’être droits. » Les pays occidentaux ont toujours prétendu haut et fort qu’ils s’opposaient aux cyberattaques, se présentant même comme des victimes de piratages informatiques et calomniant toujours sans vergogne la Chine. Or, au lieu de condamner ce cybercrime, les soi-disant « médias occidentaux de référence » comme Le Monde se gargarisent de brandir ces prétendus « Xinjiang Police Files » piratés pour duper l’opinion publique. Un cas d’école du « deux poids deux mesures ».

Regardons ensuite la véracité de ces « fichiers ». Le premier principe du journalisme est de garantir l’authenticité de l’information fournie. À l’ère de l’Internet, les fausses informations fusent dans tous les sens. En tant que grand journal de renom, Le Monde n’a-t-il pas agi trop à la légère en s’empressant de publier les « Xinjiang Police Files » sans en vérifier le contenu et accusant gratuitement la Chine de répression des minorités ethniques ? Le journal prétend que ces documents ont été vérifiés par un groupe de 14 médias internationaux. Mais comment ces médias internationaux ont-ils vérifié ? Par quels moyens ? Pourquoi n’ont-ils pas vérifié auprès des autorités compétentes chinoises ? Il se trouve là-dessus quelques manigances.

Revenons maintenant sur les détails « révélés par ces fichiers ». D’abord, le journal affirme que de 2000 à 2018, plus de 20 000 Ouïghours auraient été détenus dans les districts de Shufu et de Tekes dans le Xinjiang. Si ces chiffres étaient vrais, le nombre de détenus dans les deux districts au cours des 20 dernières années ne représenterait que 0,4% de leur population totale. En revanche, les États-Unis, dont la population représente moins de 5 % de la population mondiale, détiennent 25 % des prisonniers du monde. En plus, tous les pays connaissent des problèmes d’insécurité. Le Xinjiang était autrefois une région où sévissaient les crimes terroristes, auxquelles s’ajoutaient diverses affaires criminelles et infractions liées à la sécurité publique. Il est totalement raisonnable pour les autorités de sécurité publique du Xinjiang de détenir des criminels conformément à la loi. Les États-Unis, la France ou d’autres pays occidentaux laisseraient-ils les criminels impunis ?

Puis, le journal affirme que « le nouveau “centre de formation professionnelle”(CFP) du district de Shufu détient 8 000 personnes... Ce taux de détention considérable dépasse ceux du stalinisme. Et “il est 64 fois plus élevé que le taux d’emprisonnement national de la Chine” ». Le Monde joue un tour de passe-passe consistant à dénaturer les notions. Ceux dans les centres d’éducation et de formation sont des stagiaires, pas des criminels détenus. Imaginez ce que ressentiraient les Français si certains médias chinois comparaient les élèves d’un pensionnat parisien à des prisonniers.

Ensuite, le journal dépeint la bouche en cœur divers mauvais traitements épouvantables qu’auraient subi les stagiaires du centre d’éducation et de formation : certains stagiaires auraient été matraqués à mort pour désobéissance ; certains porteraient des menottes dans le dos, un couvre-chef et des entraves ; et certains seraient interrogés, immobilisés sur la « chaise du tigre », etc... Ces descriptions et ces scènes de « torture » nous donnent un sentiment de déjà-vu : elles viennent de la littérature et du cinéma occidentaux, et bien sûr relèvent de la réalité occidentale. Les mensonges sur le Xinjiang inventés par les forces antichinoises sont justement le reflet fidèle du bilan déplorable des États-Unis et d’autres pays occidentaux en matière de droits de l’homme, par exemple, le génocide commis à l’encontre des Amérindiens dans l’histoire américaine, l’holocauste des Juifs dans l’Allemagne nazie, ou les « sites noirs » de la CIA à Guantanamo Bay à Cuba, et à Abu Ghraib en Irak. De toute évidence, ces détracteurs antichinois puisent l’« inspiration » dans les atrocités qui ont été et qui sont en train d’être commises par certains pays occidentaux eux-mêmes, et en font copier-coller pour concocter des chefs d’accusation contre la Chine.

Certains journalistes occidentaux sont voilés aux yeux par les préjugés idéologiques. Ils préfèrent se fier aux mensonges de quelques « acteurs » plutôt que d’écouter les voix des plus de 25 millions d’habitants tous groupes ethniques confondus du Xinjiang et de regarder en face la réalité du développement et des progrès du Xinjiang. Ils accusent le gouvernement chinois de commettre un « génocide » au Xinjiang, en dépit du fait que la population ouïghoure du Xinjiang est passée de 5,55 millions à quelque 12 millions d’habitants en quatre décennies. Ils accusent la Chine de supprimer systématiquement la langue et la culture ouïghoures, au mépris du fait que l’écriture ouïghoure est imprimée sur tous les billets en RMB, que l’enseignement primaire et secondaire est dispensé en sept langues dans le Xinjiang et que la radio populaire du Xinjiang diffuse des programmes dans cinq langues d’ethnies minoritaires. Ils accusent le gouvernement chinois de réprimer la liberté de croyance au Xinjiang, feignant de ne pas voir qu’il y a plus de 20 000 mosquées dans la région. Parmi ceux qui font tant de bruit au sujet du Xinjiang, combien y ont mis les pieds ? Tout le monde sait qu’ils ne s’intéressent pas à la vérité, mais s’adonnent à la manipulation politique.

La justice se trouve dans le cœur de chacun. La campagne de stigmatisation des forces antichinoises ne trompera pas le monde, ni n’arrêtera les avancées résolues du Xinjiang vers la stabilité, l’unité, le développement et la prospérité.


Suggest To A Friend
  Print