中文  
Question-Réponse du porte-parole de l’Ambassade de Chine en France au sujet d’un prétendu « rapport de l’évaluation » du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme sur le Xinjiang et d’une déclaration du Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères sur le Xinjiang
2022-09-02 18:48

Q : Le 31 août, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a rendu public un « rapport de l’évaluation » sur le Xinjiang, affirmant que de « graves violations des droits de l’homme » auraient été « commises à l’encontre des Ouïghours et d’autres communautés majoritairement musulmanes » dans la lutte antiterroriste au Xinjiang, et que « l’ampleur des détentions arbitraires à leur encontre » constituerait « des crimes internationaux, en particulier des crimes contre l’humanité ». Au soir du 1er septembre, le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a publié une déclaration, prétendant que la France est « profondément préoccupée par les conclusions du rapport », que ce rapport « confirme les informations déjà publiées dans des rapports crédibles, toujours plus nombreux, qui font état de violations généralisées et systématiques des droits de l’Homme, notamment de cas de détentions arbitraires, de torture ou de peines et traitements cruels, inhumains et dégradants, de disparitions forcées, de stérilisations forcées, de violences sexistes et sexuelles et de séparations de familles », ajoutant aussi que « la France a déjà fait état publiquement, à plusieurs reprises, de ses préoccupations face à la situation dramatique des Ouïghours. En outre, la situation des droits de l’Homme en Chine est abordée systématiquement dans le cadre d’un dialogue exigeant à chaque contact bilatéral entre la France et la Chine, y compris au plus haut niveau », et appelant « la Chine à mettre en œuvre les recommandations de ce rapport ». Quel est votre commentaire là-dessus ? 

R : La déclaration française est une pure et simple calomnie ! C’est inacceptable !

Ce prétendu « rapport de l’évaluation » a été rédigé arbitrairement par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), sans aucun mandat du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, en grave violation des compétences du HCDH, et s’appuie entièrement sur des mensonges et rumeurs. Ce rapport est illégal, nul et non avenu. Et c’est une piètre farce montée de toute pièce par les Etats-Unis et certaines forces antichinoises occidentales. 

En mai 2022, la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Michelle Bachelet s’est rendue en Chine et a visité la région du Xinjiang. Elle est allée là où elle voulait aller et a rencontré tous ceux qu’elle voulait rencontrer. A l’issue de sa visite, sur la base de ce qu’elle a vu de ses propres yeux et de ce qu’elle a ressenti de plus près du terrain, elle a publié une déclaration officielle objective pour l’essentiel. Cela a rendu fou de rage les Etats-Unis et les forces antichinoises occidentales. Ils ont exercé beaucoup d’intimidation et de pression sur la Haute-Commissaire, menacée, et manipulé les éléments antichinois au sein du HCDH pour concocter ce prétendu « rapport » dénué de toute crédibilité. Faisant du pur copier-coller des vieux poncifs inventés et ressassés mille fois par les forces antichinoises américaines et occidentales sur le Xinjiang, ce « rapport » n’a aucune importance et ne mérite même pas une réplique. Cette abjecte machination ne trompera personne. 

Si les Etats-Unis et certains autres pays occidentaux s’obstinent à manipuler les soi-disant questions sur le Xinjiang, bien que leurs mensonges aient été découverts à maintes reprises, c’est parce qu’ils cherchent à semer des troubles au Xinjiang pour saper la stabilité et l’unité nationale de la Chine, de sorte à entraver et à contenir le développement de la Chine. Pour preuves, les propos tenus publiquement par des hauts fonctionnaires et des diplomates américains. En 2018, Lawrence Wilkerson, chef de cabinet de l’ancien Secrétaire d’Etat américain Colin Powell et Colonel à la retraite de l’armée américaine a déclaré devant le public à l’Institut Ron Paul : « Si la CIA veut déstabiliser la Chine, le meilleur moyen sera d’y créer des troubles. Si elle peut faire bon usage de ces Ouïgours et les joindre pour irriter constamment Beijing, la Chine sera perturbée depuis son intérieur sans pour autant avoir besoin des forces extérieures. » Et en 2021, Sheila Carey, consule et cheffe de la section économique et politique du Consulat général des Etats-Unis à Guangzhou, ainsi que son collègue Andrew Chira ont confié à des invités lors d’un cocktail : « Nous savons que nous n’avons rien à reprocher au Xinjiang, mais faire du battage médiatique sur le travail forcé, le génocide et attaquer leur politique des droits de l’homme à travers la question du Xinjiang est un moyen efficace pour découpler les entreprises du Xinjiang de la chaîne industrielle internationale, susciter le mécontentement des Ouïgours, saper les relations interethniques en Chine, appauvrir, déstabiliser le Xinjiang et même le séparer de la Chine. Nous pouvons nous en servir pour embourber le gouvernement chinois. » 

Le gouvernement français, incapable de démêler le bien du mal, s’aligne aveuglément sur les Etats-Unis pour stigmatiser et injurier la Chine. En agissant ainsi, il a perdu totalement sa position diplomatique indépendante et torpillé gravement les relations sino-françaises. Nous le regrettons extrêmement. Par amitié sino-française, la partie chinoise avait présenté à plusieurs reprises la réalité des faits à la partie française, y compris au plus haut niveau de l’Etat, et exhorté la partie française à respecter les faits et à ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine. Mais la partie française a ignoré la patience et la tolérance chinoises, s’en prenant encore plus fort à la Chine, ce qui a sapé sérieusement la confiance politique mutuelle entre la Chine et la France. Nous sommes vraiment déçus. 

Depuis plus de deux décennies, les Etats-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont déclenché la guerre d’Afghanistan, la guerre d’Irak, intervenu militairement dans la guerre civile en Syrie, massacrant des centaines de milliers de civils musulmans, obligeant des millions de musulmans à fuir en Europe comme réfugiés, et créant des dizaines de millions de déplacés internes dans les pays musulmans. Si le HCDH devait publier un rapport sur les droits de l’homme d’un pays, il devrait tout d’abord le faire sur les crimes commis par les Etats-Unis et leurs alliés contre les droits de l’homme dans ces pays musulmans. Après le retrait chaotique des troupes américaines d’Afghanistan en août 2021, le gouvernement américain s’est encore emparé sans pudeur des 7 milliards de dollars de devises que la Banque centrale afghane détenait aux Etats-Unis, sans parler de leur déclaration éhontée que la moitié de ces 7 milliards sera versées comme indemnisations aux familles des victimes des attentats du 11 septembre 2001. Les Etats-Unis ne doivent-ils pas calculer combien d’indemnités devront-ils payer pour les centaines de milliers de civils musulmans en Afghanistan, en Irak et en Syrie massacrés par eux et leurs alliés ? !

La lutte contre le terrorisme et la radicalisation est un défi commun pour de nombreux pays dans le monde. Tous les pays travaillent à explorer et à mettre en œuvre, en tenant compte des réalités nationales de chacun, des mesures efficaces pour combattre les criminalités et la radicalisation. Par exemple, la France a installé des « centres de déradicalisation », « centres éducatifs fermés », voire des « centres éducatifs renforcés » à destination des récidivistes mineurs où les militaires participent à l’encadrement. Quant aux étrangers prêchant les idées extrémistes, elle les expulse du territoire national sans merci. Il y a quelques années, la région du Xinjiang a mis en place, conformément à la loi, des centres d’éducation et de formation professionnels. C’était justement une initiative utile pour objectif de la déradicaliastion et de la prévention du terrorisme. Les personnes endoctrinées par les idéologies extrémistes ainsi que les petits délinquants y apprennent la langue et l’écriture chinoises standard et les connaissances juridiques, reçoivent des formations professionnelles, se débarrassent des idées extrémistes, ce qui leur permet de mieux réussir la réinsertion dans la société. Les stagiaires de ces centres ont tous terminé leur formation et mènent désormais une vie normale. Cette pratique n’a rien de différent de ce qui se fait en France, sauf d’être plus réussie. Aujourd’hui, au Xinjiang, la stabilité règne, l’économie se prospère, les religions cohabitent en harmonie, la population vit et travaille en paix. Ce n’est pas une violation, mais la plus grande protection des droits de l’homme. La Chine ne doit pas être blâmée, mais appréciée. 

Les Etats-Unis et leurs valets espèrent se servir de la question des droits de l’homme pour chercher noise à la Chine. Ils ne méritent pas ! Et ils seront voués à l’échec ! Pour monter au mât, il vaut mieux avoir le derrière propre. 


Suggest To A Friend
  Print