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Déclaration du porte-parole de l’Ambassade de Chine en France au sujet des prétendus « postes de police clandestins » chinois en France
2022-12-12 22:44

L’Ambassade de Chine en France a pris note d’un article  publié sur le site Internet de Libération le 6 décembre 2022 intitulé « À Aubervilliers et à Paris, des postes de police chinois clandestins bien implantés », qui cite un « rapport » fabriqué par une ONG menant depuis de nombreuses années des activités antichinoises sous le prétexte des droits de l’homme. Cet article diffuse de fausses informations et induit gravement en erreur le public français. Puisqu’il prétend que « sollicitée, l’Ambassade de Chine en France n’a pas encore répondu », nous écrivons cette déclaration pour bien y répondre.


Dès son titre, l’article de Libération cherche à créer le sensationnalisme avec la notion de « postes de police clandestins » et les qualifie d’« antennes illégales ». Or, si nous lisons bien les mots de l’expatrié chinois vivant en banlieue parisienne cités par ce même article, il a simplement mis en place un point de liaison dans son bureau pour aider aux contacts entre les autorités de sa ville natale et les expatriés chinois, ce que nous appelons habituellement un « point de service à l’étranger ». L’objectif est d’aider les Chinois d’outre-mer ayant des difficultés à rentrer en Chine pendant la pandémie à demander en ligne le renouvellement de leur permis de conduire, ou à remplir des formulaires civils tels que des titres de propriété et enregistrements de mariage. Il s’agit purement d’un service d’entraide entre expatriés. Ces « points de service à l’étranger » ne sont subordonnés à aucun organe gouvernemental chinois, n’ont pas de compétences administratives et encore moins policières, et ne nécessitent naturellement pas l’autorisation du pays d’accueil. La Chine s’est toujours fermement opposée à la juridiction au bras long, se conforme strictement au droit international et respecte la souveraineté judiciaire des autres pays. Elle n’a mené aucune activité d’application de la loi par le biais des « points de service à l’étranger ». Si Libération se répand en accusation d’illégalité contre ces plateformes de solidarité entre expatriés chinois, qu’elle précise quelle loi française a été enfreinte ! Ce qui frôle le ridicule, c’est que l’article cite le ministère français de l’Intérieur, qui affirme que « chaque fois qu’une initiative susceptible d’être en contradiction avec nos lois est détectée, le ministre a donné comme instruction qu’elle donne lieu à réaction immédiate », avant de se résigner à admettre qu’il n’y a pas eu de « réaction officielle de la France » et que le ministère de l’Intérieur n’est pas entré « dans le détail de ces réactions ». Cela prouve bien que tout ce battage médiatique est complètement infondé.


Sachant qu’une simple stigmatisation des « points de service à l’étranger » des Chinois d’outre-mer peine à les rendre « illégaux », l’article invoque encore les opérations « SkyNet » et « Fox Hunt » menées par la Chine dans le cadre de la coopération judiciaire internationale, et use de tous les moyens de désinformation et de calomnie pour les discréditer, allant jusqu’à les comparer à la mafia occidentale. Voilà la limite de leur intelligence : juger les autres à leur aune, et projeter sur la Chine l’image miroir des méfaits qu’eux-mêmes ont commis. Pourtant, les opérations « SkyNet » et « Fox Hunt » sont précisément des actions justes menées par le gouvernement chinois dans sa lutte inébranlable contre la corruption, et témoignent de son engagement profond dans la gouvernance mondiale anti-corruption. La Chine, la France et beaucoup d’autres pays sont parties à la Convention des Nations unies contre la corruption et doivent remplir leurs obligations de lutter contre la corruption et de se garder d’être refuges pour les criminels. Quant au fait que certains suspects ont été persuadés de retourner dans leur pays d’origine pour se rendre, il s’agit purement d’acte consenti. Si ces personnes elles-mêmes n’ont pas déposé de plainte auprès de la police française, comment pourrait-on dire qu’elles ont été « forcées » ? Au contraire, les États-Unis et certains autres pays occidentaux ont imposé des sanctions unilatérales à des individus et des entités chinois sur la base de mensonges et de fausses informations, et surveillé, harcelé et même accusé à faux des universitaires et des étudiants chinois à l’étranger. C’est ça la véritable « intimidation et coercition » !


L’article prétend qu’un grand nombre de Chinois ont été « persuadés de revenir » de l’étranger en dehors de toute procédure judiciaire et avant d’être traduits devant un tribunal. En réalité, ces dernières années, la Chine a connu une montée en intensité d’escroqueries par téléphone, que les autorités chargées de la sécurité publique ont réprimées conformément à la loi, protégeant ainsi les droits et intérêts légitimes de la population. Pour échapper à la répression de la loi, certains malfaiteurs se sont « déplacés » à l’étranger et ont trompé ou manipulé de nombreuses personnes en prétendant pouvoir les aider à trouver du travail à l’étranger, de sorte qu’elles quittent la Chine et les assistent dans leurs activités criminelles. Un grand nombre de ces personnes ont été enlevées, séquestrées, battues, maltraitées et même brutalisées à mort dans les repaires des malfaiteurs. Les autorités chinoises de la sécurité publique ont travaillé activement avec les services compétents pour les secourir et les persuader de rentrer en Chine dans le cadre de la coopération judiciaire internationale. Les mesures ainsi prises sont légitimes, légales, conformes aux pratiques internationales et irréprochables. L’article indique que certaines opérations ont été menées avec l’aide d’Interpol, cela ne démontre-t-il pas justement leur légitimité et légalité ? Il convient par ailleurs de préciser que cela n’a rien à voir avec les fonctions des « points de service à l’étranger ». Si quelqu’un s’obstine à forcer un lien entre les deux, cela prouve seulement qu’il cherche à attaquer la Chine en s’en prenant aux ressortissants chinois à l’étranger, faute de meilleur prétexte. Quelle turpitude !


Nous tenons à réitérer que l’objectif des « points de service à l’étranger » est d’aider les Chinois d’outre-mer et que leurs activités sont légales et légitimes, il n’y a aucune raison de les critiquer. Toutefois, sous la pression des détracteurs antichinois, certains pays ont contraint nos expatriés à fermer leurs « points de services ». C’est dommage pour l’ensemble des Chinois d’outre-mer. Le gouvernement chinois ne changera pas son principe de développement centré sur le peuple et continuera à coopérer avec les autres pays sur un pied d’égalité, pour sauvegarder les droits et intérêts légitimes des compatriotes chinois à l’étranger et protéger leur vie et leurs biens, et pour leur fournir des services meilleurs et plus pratiques. Nous tenons aussi à rappeler aux gouvernements des pays concernés de ne pas se fier à la légère aux rumeurs répandues par certains organisations et individus antichinois, ni harceler ou intimider les expatriés chinois, mais d’agir conformément à la loi en s’appuyant sur des preuves bien fondées. Tous les pays sont tenus de protéger les droits et intérêts légitimes des ressortissants étrangers sur leur sol.


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