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L’Année du Lapin est partie du bon pied, présageant un avenir prometteur pour la Chine dans l’ère post-COVID
2023-02-02 23:17

Nouvelle année, nouveau départ. L’Année du Lapin est à peine commencée que la Chine manifeste une vitalité réjouissante, comme un lapin qui court à toute allure. Durant les 7 jours de vacances de la Fête du Printemps, les premières depuis l’optimisation des mesures sanitaires, la Chine entière débordait de bonheur des festivités.

— Les grands chassés-croisés pour la Fête du Printemps ont repris leur ampleur. À l’occasion du Nouvel An lunaire, des centaines de millions de Chinois font « la grande migration » pour rentrer chez eux et célébrer la nouvelle année en famille. Pendant les 40 jours de chassés-croisés à partir de ce 7 janvier, plus de 2 milliards de déplacements de passagers sont attendus, soit une hausse de 99,5 % par rapport à la même période de l’année dernière et une reprise à 70,3 % du niveau de 2019. Rien que pendant les sept jours de congés de la Fête du Printemps, plus de 225 millions de voyages de passagers ont été enregistrés.

— La consommation est repartie de plus belle. Les ventes dans les secteurs liés à la consommation ont augmenté de 12,2 % par rapport aux vacances de la Fête du Printemps de 2022 et de 12,4 % par rapport à 2019. Les chiffres d’affaires enregistrés par la vente en détail et la restauration se sont élevés à 926 milliards de yuans RMB, soit 136 milliards de US Dollars.

— Le tourisme est entré en plein essor. Le centre de données du Ministère de la Culture et du Tourisme estime que 308 millions de voyages domestiques ont été effectués pendant les sept jours de congés de la Fête du Printemps, soit une hausse de 23,1 % en glissement annuel et une reprise à 88,6 % du niveau de 2019. Les recettes touristiques domestiques se sont élevées à 375,8 milliards de RMB, ou 55,2 milliards de dollars américains, soit une hausse de 30 % en glissement annuel et une reprise à 73,1 % du niveau de 2019. Les commandes de circuits touristiques à l’étranger ont augmenté de 640 % en glissement annuel, les pays d’Asie du Sud-Est qui n’imposent pas de restrictions sanitaires aux touristes chinois sont devenus les grands gagnants des voyages transfrontaliers des Chinois pendant la Fête du Printemps.

— Le cinéma a réussi un début d’année splendide. Pendant les sept jours de vacances de la Fête du Printemps, 129 millions d’entrées en salle ont été enregistrées en Chine, soit presque l’équivalent du nombre d’entrées en France de toute l’année 2022 ; le box-office total était de 6,758 milliards de RMB, soit environ 1 milliard de dollars américains. Plus de 9 400 spectacles commerciaux ont été donnés dans tout le pays, accueillant 3,238 millions de spectateurs et réalisant des recettes de 378 millions de RMB.

Un tel paysage est une source de soulagement, de réconfort et de joie pour ceux qui témoignent de l’intérêt et du soutien à la Chine. Mais certains médias occidentaux, qui se complaisent à déformer et à vilipender la Chine et qui souhaitent la voir ridiculisée, s’en trouvent déçus et désemparés. Pour prouver la « justesse » des « fake news » sur la Chine, certains correspondants occidentaux en Chine ont une fois de plus jeté leur éthique professionnelle par la fenêtre et stigmatisé l’optimisation des mesures de gestion sanitaire en Chine.

Certains ont délibérément exagéré la « détresse » des hôpitaux chinois, dépeint sous les couleurs les plus sombres la « surcharge des urgences », l’« admission difficile des patients graves et très graves », ou les « files d’attente dans les crématoriums ». D’autres ont interviewé un soi-disant « M. Sun » pour créer un « scoop » selon lequel « Shanghai utilise un entrepôt frigorifique pour stocker les cadavres des patients décédés de la COVID-19 ». De tels scénarios s’étaient bien produits en France durant les pics épidémiques des trois dernières années, sans que ces médias ne s’en soient jamais souciés, tellement ils y étaient habitués ; cependant, lorsqu’il s’agit de la Chine, ils en ont fait tout un plat. Le moins que l’on puisse en déduire, c’est que ces phénomènes seraient monnaie courante en France, mais effectivement rarissimes en Chine. Quant à savoir d’où vient ce « M. Sun », c’est un secret de Polichinelle : c’est aussi facile que de trouver un Jean ou un Paul dans les rues de Paris. Certains journalistes aiment raconter des histoires de cette manière, et personne ne se soucierait de vérifier si elles sont vraies.

N’étant pas satisfaits du nombre de décès aussi bas en Chine, certains citent avec ferveur les estimations d’une société britannique de modélisation des données sanitaires, qui « prédit » un « tsunami de morts » de plus d’un million en Chine après la levée des restrictions sanitaires, et laissent ainsi entendre que les statistiques officielles chinoises sont falsifiées dès lors qu’elles sont inférieures à ce chiffre imaginé. Ainsi, ces journalistes préfèrent se fier aux Cassandres plutôt que de croire les données des autorités chinoises. D’autres encore sont obsédés par le récit de la « récession chinoise », faisant fi des grandes agences internationales qui prévoient une croissance d’environ 5 % du PIB chinois en 2023, un chiffre meilleur que la plupart des pays dans le monde et nettement plus élevé que les États-Unis et la zone euro au bord de la récession.

L’objectif de ces médias occidentaux est bien clair pour toute personne dotée de discernement : il s’agit de prolonger leur « piège de discours », de construire un « cocon numérique », de purger les informations positives sur la Chine à travers leur « filtre d’enfer », et d’utiliser des mensonges ou des « faits » truqués pour tromper, induire en erreur et même laver le cerveau des lecteurs occidentaux mal informés du sujet car se trouvant loin de la Chine, afin qu’ils acceptent leur récit concocté de la « tragédie humaine » en Chine.

Cependant, de même que « seule la personne qui boit l’eau sait si elle est froide ou chaude », ce sont les Chinois eux-mêmes qui connaissent le mieux et qui sont le mieux placés pour parler de la situation réelle en Chine et de la vie des Chinois.

La Chine a déjà passé le pic de l’épidémie en douceur. Ni les allégations alarmistes de la presse occidentale prévoyant « plus d’un million de morts », ni les craintes de l’arrivée du variant XBB.1.5 et d’une « deuxième vague » ne se sont concrétisées. Le système médico-sanitaire chinois a résisté à l’épreuve et les lits de soins intensifs sont en mesure de répondre aux besoins. Depuis le 9 décembre 2022, le nombre et le taux de résultats positifs aux tests PCR ont augmenté puis diminué en Chine, le premier ayant atteint son pic le 22 décembre (6,94 millions) avant de décroître progressivement, et le second ayant atteint son pic le 25 décembre (29,2 %) pour être ramené à 5,5 % ce 23 janvier. Concernant le nombre de décès, nous avons calculé et publié fidèlement les données déclarées par les hôpitaux sans aucune dissimulation ou falsification. Entre le 8 décembre 2022 et le 12 janvier 2023, un total de 59 938 décès liés à la COVID-19 ont été signalés dans les hôpitaux du pays, principalement des personnes âgées présentant des comorbidités (l’âge moyen étant de 80,3 ans, et plus de 90 % des décédés ayant des comorbidités) ; du 13 au 19 janvier et du 20 au 26 janvier, le nombre de décès était respectivement de 12 658 et 6 364. D’après les experts, depuis l’optimisation de la politique de gestion sanitaire, près de 80 % de la population chinoise a été successivement infectée par le nouveau coronavirus, et la propagation continue mais à un niveau faible du virus a renforcé les défenses immunitaires et atteint une immunité collective, ce qui nous permettra de ne plus connaître de nouveau pic dans le court terme.

Les vacances du Nouvel An chinois constituent un puissant moteur de consommation et offrent une vitrine sur l’économie de toute l’année à venir. Le début d’année réussi de la semaine d’or du Nouvel An chinois démontre pleinement la confiance et le potentiel de la consommation chinoise, et annonce la bonne perspective de l’économie chinoise. Avec l’amélioration continue de la situation épidémique et les effets des politiques du gouvernement chinois visant à améliorer les attentes de la société et à raffermir la confiance dans le développement, l’économie chinoise pourrait bien se doter de l’allure d’un lapin pour rebondir vigoureusement pendant l’Année du Lapin, donnant aussi un élan à la reprise économique mondiale.


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