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La réunification complète de la Chine est la seule manière de maintenir intégralement le statu quo dans le détroit de Taiwan
2023-05-02 23:52

Récemment, malgré les représentations et les mises en garde sérieuses et répétées de la Chine, le gouvernement américain s’est obstiné à recevoir Tsai Ing-wen en « visite de transit » et à organiser une rencontre entre celle-ci et le président de la Chambre des représentants Kevin McCarthy. Par conséquent, dans le but de dissuader les forces sécessionnistes visant à l’« indépendance de Taiwan » et de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale, la Chine a organisé des patrouilles et des exercices de préparation au combat autour de l’île de Taiwan, ce qui est parfaitement justifié et ne permet aucune accusation gratuite.

Ces derniers jours, certains députés et sénateurs français ont enchaîné des visites provocatrices à Taiwan. Prétendant vouloir « maintenir le statu quo dans le détroit de Taiwan » et s’opposer à la « prise de Taiwan par la force », ils ont encouragé de manière flagrante les forces sécessionnistes visant à l’« indépendance de Taiwan ». En outre, certains médias français, dont Le Monde, ont publié des articles sur Taiwan et exhorté l’Europe à un « engagement accru » dans la question de Taiwan. De tels discours envenimés frôlent l’absurde, et nous ne pouvons nous empêcher d’argumenter une fois de plus avec faits à l’appui pour exposer la vérité au monde.

Tout d’abord, Taiwan n’a jamais été un pays mais une partie intégrante du territoire chinois, c’est là le véritable statu quo dans le détroit de Taiwan, qui ne peut en aucun cas être déformé. Si les deux côtés du détroit de Taiwan ne sont pas encore réunifiés, le fait que la partie continentale et Taiwan appartiennent à la même Chine n’a jamais changé, et la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine n’ont jamais été divisées. La réalisation de la réunification complète de la Chine dans l’avenir, au lieu d’être une reconstruction souveraine et territoriale, sera précisément une véritable préservation intégrale du statu quo dans le détroit de Taiwan. Le gouvernement chinois est prêt à faire tout son possible pour réaliser la réunification pacifique, mais il convient de souligner que le mot clé de la réunification pacifique est la « réunification », et que « pacifique » ne désigne qu’un moyen d’y parvenir. Ce n’est que lorsque nous progressons vers la réunification que la paix peut être assurée. Certains politiciens aux États-Unis et dans d’autres pays occidentaux, tout en soutenant du bout des lèvres le principe d’une seule Chine, insistent sur le terme « pacifique » sans jamais mentionner la « réunification » et décrivent l’opposition de la Chine à l’« indépendance de Taiwan » comme une « altération du statu quo dans le détroit de Taiwan ». Ces pratiques consistent en fait à brouiller les notions et à falsifier les récits, afin d’entraver la réunification de la Chine et de créer une « scission pacifique » permanente à travers le détroit de Taiwan. Cela revient à vider de sa substance le principe d’une seule Chine sous prétexte de le défendre, et à compromettre la paix et la stabilité en feignant de les préserver, ce qui est logiquement contradictoire et moralement hypocrite.

Ensuite, ce n’est pas la Chine, mais les États-Unis et les forces sécessionnistes visant à l’« indépendance de Taiwan » qui ont unilatéralement altéré le statu quo dans le détroit de Taiwan. Nul argument fallacieux ne saurait contredire cette vérité. Dès son origine, la question de Taiwan est l’œuvre exclusive des États-Unis. En 1950, les États-Unis ont stationné des troupes à Taiwan, s’ingérant grossièrement dans les affaires intérieures de la Chine et entravant la guerre de libération du peuple chinois. La Chine n’a formellement établi des relations diplomatiques avec les États-Unis qu’en 1979, lorsque trois conditions préalables exigées par la Chine avaient été remplies par la partie américaine : la rupture des « relations diplomatiques » avec Taiwan, l’abrogation du « traité de défense mutuelle » avec Taiwan, et le retrait des forces militaires de Taiwan. Dans les trois communiqués conjoints sino-américains, à savoir le « communiqué de Shanghai » de 1972, le « communiqué sur l’établissement de relations diplomatiques » de 1978 et le « communiqué du 17 août 1982 », le principe fondamental énoncé a toujours été le même : il n’y a qu’une seule Chine dans le monde, Taiwan fait partie intégrante de la Chine, et les États-Unis reconnaissent le gouvernement de la République populaire de Chine comme l’unique gouvernement légal de la Chine. Cependant, depuis l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et les États-Unis, le gouvernement américain a trahi ses engagements. Parlant d’une façon mais agissant d’une autre, il utilise Taiwan comme un pion pour encercler la Chine, et va ces dernières années jusqu’à multiplier les provocations et à franchir de manière répétée les lignes rouges de la Chine sur des questions telles que les ventes d’armes, les contacts officiels, et l’expansion du soi-disant « espace international » pour Taiwan. En effet, les États-Unis et les forces sécessionnistes visant à l’« indépendance de Taiwan » ont provoqué la Chine et porté atteinte à sa souveraineté et sa sécurité dans un premier temps, tandis que les contre-mesures et les actions de défense de l’intégrité territoriale de la Chine ne sont venues que dans un second temps. Qui a raison, et qui a tort ? La vérité est évidente.

Certains parlementaires français, en se rendant à Taiwan, se sont exprimés en faveur de l’idée absurde de l’« indépendance de Taiwan » et ont voulu exercer de la pression sur la Chine, clamant que « s’il y a une agression de la part du pouvoir chinois pour prendre par la force Taiwan, il y a de fortes chances pour que nous soyons associés à une réaction des États-Unis ». Et certains médias français, confondant le noir et le blanc et fermant les yeux sur la vérité, tiennent un discours glorifiant les agissements méprisables de la partie américaine qui « recherche la sécession sous le couvert de la paix », et prônent à cor et à cri la vente d’armes à Taiwan et le développement de relations substantielles avec Taiwan par l’Europe. Ce qui les anime n’est ni la paix dans le détroit de Taiwan ni les intérêts de la France, mais la fébrilité de suivre les États-Unis et la paranoïa de s’opposer à la Chine. Cependant, sur la question de Taiwan, toute tentative de « blanchir » les États-Unis et les forces sécessionnistes est vouée à l’échec, et ceux qui présument que la Chine avalerait les couleuvres de l’atteinte à sa souveraineté, à sa sécurité et à ses intérêts de développement devant leur étalage de force et leurs pressions conjointes se font simplement des illusions chimériques.

Enfin, la seule manière de maintenir véritablement le statu quo dans le détroit de Taiwan est d’être cohérent en paroles et en actes, de respecter scrupuleusement le principe d’une seule Chine, et de renoncer complètement aux tentatives de jouer la « carte de Taiwan ». Le principe d’une seule Chine fait partie des normes fondamentales universellement reconnues qui régissent les relations internationales. Le retour de Taiwan à la Chine fait partie de l’ordre international de l’après-Seconde Guerre mondiale, cela est clairement stipulé dans la Déclaration du Caire et la Déclaration de Potsdam et ne peut être falsifié par quelque individu ou force que ce soit. Manipuler la question de Taiwan et instiguer l’« indépendance de Taiwan », c’est ébranler les fondements des relations diplomatiques avec la Chine et renverser l’ordre international établi au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ce que le gouvernement chinois et les 1,4 milliard de Chinois n’accepteront jamais. Quand et comment régler la question de Taiwan, cela relève entièrement des affaires intérieures de la Chine. Si les États-Unis et les forces sécessionnistes visant à l’« indépendance de Taiwan » continuaient de jouer leur va-tout, faisant disparaître toute possibilité de règlement pacifique à la question de Taiwan, le gouvernement chinois se verrait obligé de recourir à des moyens non pacifiques pour parvenir à la réunification du pays. Tout pays responsable qui suit de près la situation dans le détroit de Taiwan devrait respecter effectivement le principe d’une seule Chine et s’opposer résolument aux actes sécessionnistes visant à l’« indépendance de Taiwan », au lieu de pactiser avec le diable en appuyant et en amplifiant les propos et les actes erronés des États-Unis.

Nous saluons les récentes déclarations objectives et avisées du dirigeant français sur l’autonomie stratégique de l’Europe et la question de Taiwan, qui s’inscrit dans la tradition d’indépendance défendue depuis le général de Gaulle et qui porte la voix de nombreux Européens clairvoyants. La question de Taiwan est au cœur des intérêts vitaux de la Chine et ne tolère aucun marchandage. Tout pays ou toute force qui porte atteinte à l’intégrité territoriale de la Chine, ou qui tire les marrons du feu pour les États-Unis, un pays abusant de Taiwan pour contenir la Chine, paiera certainement un lourd tribut.


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