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Mettons fin aux allégations insensées sur la question de Taiwan
2023-05-22 22:31

Il y a peu, l’ambassade de Chine en France a réagi à un article sur Taiwan publié par Le Monde pour réfuter les inepties et rétablir la vérité. Cependant, ce 15 mai, l’article à la une du Monde s’est à nouveau penché sur la question de Taiwan, salissant l’édification de la défense nationale de la Chine et criant au risque d’une « attaque de Taiwan » par la force par la Chine pour instiguer les forces séparatistes à l’« indépendance de Taiwan ». Nous ferions bien donc d’écrire un article de plus pour démasquer les arguments insensés et contradictoires de la une du Monde.

Premièrement, le piètre « jeu de chiffres » ne mérite même pas une réfutation. En 2023, le budget défense de la Chine ne représente que 1,2 % de son PIB. Dans le contexte actuel où tous les pays augmentent leurs dépenses militaires, le budget 2023 de la défense de la Chine est en fait inférieur à celui de 2022 si celui-ci est calculé en dollars américains. D’un côté, l’article du Monde se permet d’accuser à tort et à travers les dépenses militaires légitimes de la Chine, et de l’autre, il fait la surdité et la cécité à ce que les États-Unis consacrent 3,2 % de leur PIB aux dépenses militaires qui dépassent celles des neuf pays derrière eux réunis, et que les dépenses militaires du Japon enregistrent une montée en flèche de 26 % cette année. Un tel contraste dévoile au grand jour la nature « deux poids, deux mesures » de l’auteur du Monde. Qui plus est, puisque les dépenses de défense de la Chine ne sont effectivement pas élevées, que ce soit en terme absolu ou en proportion du PIB, pour étayer l’idée d’un budget militaire exhorbitant de la Chine, l’auteur n’a trouvé d’autre recours que de qualifier le budget de défense de la Chine d’« opaque », arguant que « les sommes colossales engagées » dans la R&D de l’industrie d’armement, qui représente 10 % du budget de défense, ne sont pas inclus. Si l’on suivait cette logique, le budget de la défense des États-Unis devrait également inclure les coûts de la R&D des entreprises d’armement américaines telles que Boeing, Lockheed Martin et Raytheon. Par ailleurs, Le Monde a consacré beaucoup d’encre à calculer le nombre d’avions, de navires de guerre et de missiles que possède la Chine pour spéculer sur la possibilité d’une « attaque contre Taiwan ». Ces armements ne sont pas préparés pour attaquer Taiwan, mais pour empêcher les forces sécessionnistes et étrangères de séparer Taiwan de la Patrie, et sauvegarder la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine. 

Deuxièmement, les mensonges boiteux s’écroulent d’eux-mêmes. Évoquant le développement des technologies des missiles en Chine, l’article présente avec le plus grand sérieux du monde les centrales éoliennes du nord-ouest de la Chine comme des « silos à missiles ». La reprise d’une telle fausse information, démentie en 2021 déjà, ne peut que montrer une fois encore le manque de professionnalisme du Monde dans ses reportages sur la Chine. Pis encore, cet article songe aux restrictions sur l’exportation de puces vers la Chine pour ralentir le développement de la puissance militaire chinoise, alors qu’en réalité, les puces utilisées dans les superordinateurs développés par la Chine sont depuis longtemps produites localement sans dépendre des importations étrangères. De plus, les exigences technologiques des puces utilisées dans les systèmes d’armement étant très différentes de celles des puces des téléphones portables et autres produits électroniques civils, imaginer que l’armée chinoise serait prise à la gorge par un embargo des puces constitue en soi une chimère.

Troisièmement, la logique absurde du récit est insupportable à lire. En effet, l’article bascule sans cesse entre « la menace chinoise » et « l’échec chinois », tantôt prétendant qu’un renforcement significatif de la puissance militaire de la Chine modifierait l’équilibre dans la région et nécessiterait l’aide des pays de l’OTAN pour défendre Taiwan, tantôt mettant en cause la capacité de combat en situation réelle de l’armée chinoise pour pronostiquer de nombreuses difficultés et un manque de contrôle réel sur l’île si la Chine se mettait à « attaquer Taiwan ». Une telle argumentation est non seulement injustifiable, mais aussi et surtout contradictoire. D’autres allégations aberrantes – comme celle débitée par ce prétendu expert du dossier taiwanais sur un ton doctoral : « la Chine peut gagner une guerre contre Taiwan, mais à la condition d’être prête à sacrifier deux millions de ses soldats » – s’étalent à la une de ce grand journal de référence, rendant le professionnalisme des journalistes du Monde encore plus douteux. Derrière toutes ces déclarations contradictoires et incohérentes, se cachent de sinistres intentions de jouer la « carte de Taiwan » pour constituer un « front anti-Chine » et contenir l’émergence pacifique de la Chine.

La Chine poursuit fermement une voie de développement pacifique. Le renforcement de ses capacités de défense nationale agrandit les forces en faveur de la paix, et constitue une dissuasion nécessaire contre les tentatives sécessionnistes des indépendantistes taiwanais et l’ingérence des forces extérieures dans la question de Taiwan. Se trouvant du côté de la justice, la Chine n’a rien à se reprocher là-dessus. Si certaines forces en Occident redoutent le développement militaire de la Chine, c’est parce qu’elles ont la conscience coupable et craignent que leurs tentatives de diviser et de contenir la Chine n’aboutissent pas face à la puissance militaire de la Chine.

Ces derniers temps, nous assistons à une tendance néfaste dans des médias, des groupes de réflexion et même le milieu politique en Occident, celle d’inventer un discours qui « internationalise » la question de Taiwan. Ils placent Taiwan au même rang que la Chine en appelant celle-ci un « pays », emploient le terme « présidente » pour faire référence à la dirigeante des « autorités taiwanaises », et certains universitaires et journalistes vont même jusqu’à nommer ouvertement le détroit de Taiwan « détroit de Formose » sur un ton colonial. De telles pratiques sont en totale violation du droit international qu’ils prétendent haut et fort défendre, et portent atteinte aux principes de souveraineté nationale et d’intégrité territoriale sacro-saints à leurs yeux. Ces manœuvres ignobles ne tromperont pas le monde et ne changeront en rien l’histoire et le statu quo selon lesquels Taiwan fait partie intégrante du territoire chinois. Au contraire, elles ne feront qu’accroître la vigilance du peuple chinois et inciter l’Armée populaire de Libération à développer toujours davantage des forces de combat solides pour défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays et repousser tout ennemi qui oserait mettre la main sur Taiwan.


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