中文  
Le Monde, ne regardez pas le Xinjiang les yeux fermés
2023-09-13 20:59

Depuis le mois dernier, les correspondants du Monde en Chine ont publié deux articles consécutifs sur le Xinjiang, qui ne font que répéter les mêmes fariboles absurdes selon lesquels « le gouvernement chinois place massivement des Ouïghours en détention », « le gouvernement chinois force l’assimilation ethnique dans le Xinjiang en y éradiquant les croyances religieuses et les langues parlées et écrites », et on en passe. Bref, « les habitants du Xinjiang vivent dans une misère sans nom ». Est-ce vraiment le cas ? Les Chinois disent souvent : « Qui écoute les deux côtés se trouve dans les lumières, qui n’écoute qu’un côté verse dans les ténèbres ». Écoutons donc les expériences vécues de plusieurs chercheurs français qui se sont rendus récemment au Xinjiang.

Fin août, quatre chercheurs français - Maxime Vivas, écrivain de gauche et spécialiste renommé du Xinjiang, Jean Pégouret, président de Saphir Eurasia Promotion et expert en géopolitique, Aymeric Monville, directeur de collection aux Éditions Delga, et Christine Bierre, rédactrice en chef de Nouvelle Solidarité du parti Solidarité et Progrès - se sont rendus au Xinjiang. Au programme de leur visite, figuraient non seulement des sites touristiques comme le grand bazar d’Urumqi et la vieille ville de Kashgar, mais aussi des expositions sur l’antiterrorisme et la déradicalisation au Xinjiang ; ils ont vu de leurs propres yeux des imams prêcher à la mosquée Id Kah et à l’école coranique, et aussi parcouru les rues pour constater la protection du patrimoine religieux et culturel sur place ; ils sont entrés dans des usines, des entreprises et des champs pour connaître le développement industriel et agricole de la région, mais aussi allés chez des habitants locaux ordinaires pour constater les changements dans leur vie. Leur voyage au Xinjiang a été très enrichissant.

Le calme et la sérénité du Xinjiang dépassent leur imagination. Arrivés à Kashgar en pleine nuit, ils étaient pleinement motivés pour visiter tout de suite le grand bazar de la ville. Et ils ont été profondément impressionnés et touchés par l’animation qui y régnait. « Une profusion de lumière, de joie, de chants, de personnes heureuses dans les rues », « les jeunes femmes se promènent librement en scooter dans des tenues élégantes, ce qui serait rare dans la grande majorité des pays musulmans et même au sein de la communauté musulmane française », « tous les gens dans la rue ont accepté de poser en photos avec nous, dans la bonne humeur », témoignent-ils. Maxime Vivas, déjà à sa troisième visite au Xinjiang, reconnaît que la région est encore plus sûre aujourd’hui qu’elle ne l’était lors de sa première visite en 2016, et qu’ils étaient libres d’aller où ils voulaient et de parler avec tous ceux qu’ils souhaitaient.

La croyance religieuse est pleinement garantie au Xinjiang. Les habitants du Xinjiang qui causent en ouïghour dans les rues, les panneaux bilingues dans les magasins et les aéroports, les collections de livres en ouïghour, en mandarin et en kazakh du lycée expérimental et de l’école coranique de Kashgar, les programmes en plusieurs langues de la télévision du Xinjiang, la vitalité renouvelée de la vieille ville restaurée de Kashgar, et les merveilleuses représentations empreintes de caractéristiques ethniques de l’art muqam ouïgour... Ce sont autant d’accomplissements grâce à l’engagement du gouvernement. Ce que les quatre chercheurs français ont vu et entendu dans les rues du Xinjiang les a amené à se demander : « Où est le soi-disant génocide religieux, linguistique et culturel au Xinjiang ? », « Si le gouvernement chinois avait vraiment démoli massivement des mosquées et restreint la liberté religieuse de la population, à quoi bon former plus de 3 000 imams par an ? Seraient-ils destinés à alimenter des mouvements terroristes à l’étranger ? » Et de regretter sincèrement, « il vaut bien mieux être musulman en Chine que musulman en Afghanistan » !

Les efforts du Xinjiang en matière d’antiterrorisme et de déradicalisation se sont avérés efficaces. Là où l’Occident appelle des « camps de concentration », les quatre chercheurs français n’ont vu que des écoles où « des jeunes influencés par le djihadisme apprennent la Constitution et aussi un métier pour s’intégrer dans la société », et où « ils peuvent lire des livres proposés dans plusieurs langues et rentrer chez eux le week-end ». Les attentats terroristes dont ils entendaient parler ne sont plus dans les rues du Xinjiang, où « l’harmonie sociale est visible, et il y a une présence policière plutôt moindre qu’en France ». Maxime Vivas résume le tout en citant Victor Hugo : « Ouvrez une école, vous fermerez une prison » !

Les perspectives de développement économique et social du Xinjiang sont prometteuses. D’après les quatre chercheurs français, « il est impressionnant de voir, tout au long des trajets que nous avons faits en bus ou en survolant le pays en avion, l’explosion des constructions de logements en cours, d’autoroutes, de ponts autoroutiers », « les usines électriques, les lignes à haute tension qui sillonnent le pays sont très nombreuses », « de nombreuses autres délégations, salons, expositions et foires internationaux se tenaient à Urumqi ». Les champs de coton et les filatures sont hautement automatisés, et « les rares ouvriers présents sont occupés principalement au contrôle des machines ». Pour Maxime Vivas et les trois autres visiteurs, de tels constats se succèdent tout au long de leur voyage, ce qui les rend totalement optimistes dans le futur du Xinjiang.

Les États-Unis nourrissent de sinistres intentions en orchestrant des campagnes de désinformation et de calomnie contre le Xinjiang. « Un pays qui dépose aujourd’hui 40 % des brevets dans le monde n’a aucun intérêt à employer une main-d’œuvre servile, sans compter les surveillants pour les garder ». Ainsi, en remettant sérieusement en question le mensonge aberrant concocté par les États-Unis sur le « travail forcé » au Xinjiang, les chercheurs français voient clairement que la véritable intention des États-Unis est « d’empêcher le développement du coton chinois et des industries connexes, puis de créer du désordre au Xinjiang pour contenir la Chine ».

Comme l’a avoué Lawrence Wilkerson, chef de cabinet de l’ancien secrétaire d’État américain Colin Powell et colonel à la retraite de l’armée de terre américaine, « si la CIA veut déstabiliser la Chine, le meilleur moyen sera d’y créer des troubles. Si elle peut faire bon usage de ces Ouïghours et les joindre pour irriter constamment Beijing, la Chine sera perturbée depuis son intérieur sans pour autant avoir besoin des forces extérieures ». Nous sommes suffisamment confiants et capables de déjouer le complot américain visant à déstabiliser la Chine, et nous espérons que les correspondants du Monde en Chine enlèveront les œillères qui leur couvrent les yeux et l’esprit pour rendre compte au public d’un Xinjiang conforme à la réalité. 

Suggest To A Friend
  Print