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Conférence de presse du 23 octobre 2024 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Lin Jian
2024-10-23 23:55

CCTV : Récemment, lors de la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, en réponse aux soi-disant préoccupations de l’Australie, des États-Unis et de quelques pays occidentaux sur les questions liées au Xinjiang et au Xizang, plus de 100 pays ont exprimé leur soutien à la Chine de diverses manières et leur opposition à l’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine sous le prétexte des droits de l’homme. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? 

Lin Jian : Le 22 octobre, lors de la Troisième Commission de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Pakistan a fait une déclaration commune au nom de 80 pays. Ils ont souligné que les questions liées au Xinjiang et au Xizang relèvent des affaires intérieures de la Chine. Ils se sont prononcés contre l’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine sous le prétexte des droits de l’homme et ont défendu le respect des buts et des principes de la Charte des Nations Unies ainsi que le droit des peuples de tous les pays à choisir en toute indépendance la voie du développement adaptée à leur situation nationale. Une vingtaine d’autres pays, par des déclarations individuelles ou collectives, ont exprimé leur soutien à la Chine et leur opposition à la politisation des questions relatives aux droits de l’homme et à l’application d’une politique de deux poids deux mesures. Le fait que plus de 100 États membres aient exprimé leur soutien à la position juste de la Chine reflète la grande aspiration de la communauté internationale et montre que la tentative de quelques pays occidentaux, dont l’Australie et les États-Unis, de recourir à la manipulation politique sous le prétexte des droits de l’homme n’obtiendra aucun soutien et n’aboutira jamais.

La promotion et la protection des droits de l’homme est la cause commune de l’humanité et requiert l’effort conjoint de la communauté internationale dans la solidarité. En raison de leur parti pris idéologique, l’Australie, les États-Unis et quelques autres pays occidentaux ont attisé la confrontation au sein des plateformes multilatérales pour servir leurs intérêts politiques égoïstes, ce qui nuit à l’équité et à la justice internationales et ne correspond en aucun cas aux souhaits de la communauté internationale. L’Australie, longtemps en proie à un racisme systémique et à des crimes de haine, a gravement violé les droits des réfugiés et des immigrés, et laissé les populations indigènes dans des conditions de vie vulnérables. Les soldats australiens ont commis des crimes odieux en Afghanistan et dans d’autres pays au cours de leurs opérations militaires à l’étranger. Les États-Unis et certains pays occidentaux ont de mauvais antécédents en matière de racisme, de violence armée, d’injustice judiciaire, d’écart de richesse, d’abus de force, de sanctions unilatérales et d’autres problèmes. Ces pays occidentaux ferment les yeux sur les graves problèmes de droits de l’homme qu’ils rencontrent chez eux mais, dans le même temps, ils pointent du doigt d’autres pays. Cela en dit long sur leur hypocrisie en matière de droits de l’homme. Nous exhortons l’Australie, les États-Unis et quelques autres pays occidentaux à faire face à leurs propres problèmes graves en matière de droits de l’homme et à les résoudre, à cesser de politiser les questions relatives aux droits de l’homme et de les utiliser comme des outils, et à jouer un rôle constructif dans la coopération internationale en matière de droits de l’homme.

AFP : Le ministère indien des Affaires étrangères a déclaré que le Premier ministre Narendra Modi rencontrera le président Xi Jinping aujourd’hui au sommet des BRICS. Pourriez-vous confirmer cette information et donner des détails sur la date de cette rencontre ?

Lin Jian : Le cas échéant, nous publierons des informations concernées en temps utile.

Beijing Daily : L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a récemment publié ses rapports annuels World Energy Outlook 2024 et Renewables 2024, indiquant que le marché mondial de l’énergie entre dans une « ère de l’électricité » menée par la Chine, qui est à l’origine de l’essor du développement des véhicules électriques dans le monde. Selon le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, nous sommes désormais dans un monde où presque chaque histoire énergétique est essentiellement une histoire chinoise. Toutefois, certains médias, dont le magazine Foreign Policy, estiment que le plan actuel de transition énergétique de la Chine est encore conservateur et que la Chine pourrait faire plus. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Lin Jian : J’ai également remarqué les rapports que vous avez mentionnés. La Chine a toujours attaché une grande importance à la lutte contre le changement climatique et a activement promu la transition verte de l’énergie et l’ajustement structurel des industries. Au cours de la dernière décennie, la Chine a généré plus de la moitié de l’augmentation de sa consommation intérieure d’électricité grâce à l’augmentation de la production d’énergie propre, a représenté plus de 40 % de l’installation supplémentaire annuelle d’énergie renouvelable dans le monde et a réduit les émissions de dioxyde de carbone d’environ 3 milliards de tonnes. La Chine est l’un des pays où la réduction de l’intensité énergétique est la plus rapide et le premier utilisateur d’énergie renouvelable. La Chine a mis en place le plus grand marché d’échange de droits d’émission de carbone au monde, a coopéré à des projets d’énergie verte avec plus de 100 pays et régions, a construit un certain nombre de projets hydroélectriques, photovoltaïques et éoliens emblématiques dans d’autres pays en développement, et a cessé de construire de nouveaux projets d’énergie au charbon à l’étranger. Les industries relatives aux trois nouvelles catégories de produits chinois (véhicules électriques, batteries au lithium et équipements photovoltaïques) se sont développées rapidement dans le cadre d’une concurrence ouverte, formant une capacité de production verte avancée et apportant une contribution importante à la transition énergétique mondiale.

En réponse aux commentaires de certains médias occidentaux que vous avez mentionnés, je tiens à souligner que la Chine, conformément à ses conditions nationales et à son stade de développement, a fait progresser la transition énergétique de manière coordonnée et équilibrée, et qu’elle s’efforce de réaliser un cycle vertueux de développement économique et social de haute qualité en nourrissant les forces productives de nouvelle qualité. Cela dit, pour atteindre les objectifs mondiaux de la transition énergétique, tous les pays doivent travailler ensemble. Les pays développés, en particulier, doivent honorer leurs engagements et créer des conditions favorables à la coopération écologique internationale. Le protectionnisme, l’unilatéralisme et la politisation ne feront que nuire aux intérêts communs de la communauté internationale.

L’histoire de la transition énergétique mondiale ne doit pas être seulement une « histoire chinoise », mais plutôt une « histoire mondiale » de solidarité et de coopération. Le 3e plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois a fixé l’orientation du développement futur des énergies propres en Chine. La Chine continuera à défendre la vision d’une civilisation écologique, à approfondir la coopération verte internationale, à travailler avec d’autres pays pour promouvoir le développement de l’énergie durable et à contribuer davantage à la réponse mondiale au changement climatique et à la transition vers une énergie verte et à faible émission de carbone.

AFP : Israël a déclaré avoir tué le nouveau chef du Hezbollah après avoir éliminé l’ancien chef du groupe. La Chine a-t-elle un commentaire à faire à ce sujet ?

Lin Jian : La Chine est profondément préoccupée par l’escalade des troubles au Moyen-Orient, s’oppose à la violation de la souveraineté, de la sécurité et de l’intégrité territoriale du Liban et s’oppose aux mesures qui alimentent l’antagonisme et aggravent les tensions dans la région. Nous espérons que les parties concernées reviendront le plus rapidement possible sur la voie du règlement politique et qu’elles régleront les contradictions et les divergences par la communication et le dialogue afin d’apaiser la situation régionale le plus rapidement possible.

AFP : La Chine a expulsé un haut cadre de Volkswagen après l’avoir détenu pendant 10 jours, en raison d’un test de drogue présumé positif. Le ministère des Affaires étrangères peut-il fournir plus de détails sur la situation ?

Lin Jian : À ma connaissance, cette personne de Volkswagen a été placée en détention administrative pendant 10 jours par les services chinois de la sécurité publique, conformément à la loi sur la consommation de cocaïne, et a été expulsée. Je vous recommande de consulter les services compétents chinois pour toute question concrète.

AFP : Le ministère taiwanais de la Défense a déclaré qu’il surveillait le passage d’un porte-avions chinois dans le détroit de Taiwan. La Chine peut-elle confirmer cette information ? Le ministre taiwanais de la Défense, évoquant les exercices militaires du début du mois, a déclaré aujourd’hui qu’un véritable blocus serait un acte de guerre. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Lin Jian : Taiwan est une province de la Chine. Il n’existe pas de « ministère de la Défense » ou de « ministre de la Défense » de Taiwan. Il ne s’agit pas non plus d’une question sur les affaires étrangères. Taiwan fait partie intégrante du territoire chinois. Il est tout à fait normal que le porte-avions chinois mène des activités concernées. 

Je tiens à souligner que, quoi que les autorités taiwanaises disent ou fassent, elles ne peuvent pas changer le fait que les deux rives du détroit de Taiwan appartiennent à une seule et même Chine. Elles ne peuvent pas non plus changer la tendance selon laquelle les deux rives du détroit seront et doivent être réunifiées.

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