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Un mensonge, même répété mille fois, ne deviendra jamais la vérité--Contre les récents tapages absurdes sur l’ « indépendance de Taiwan »
2024-05-27 23:53

Avec la tenue des soi-disant élections et « cérémonie d’investiture » de dirigeants de la région de Taiwan, un nouveau tour de tapages médiatiques sur l’« indépendance de Taiwan » a été lancé. En particulier, certains aux États-Unis font tout pour diffuser des versions travesties de la résolution 2758 de l’Assemblée générale, en prétendant que la résolution « n’a pas réglé le problème du statut de Taiwan ». Ils cherchent même à rejeter le principe d’une seule Chine et à justifier l’« indépendance de Taiwan » par le biais de la négation de la résolution. Voyons d’abord ce que dit cette résolution :

« L’Assemblée générale,

Rappelant les principes de la Charte des Nations unies,

Considérant que le rétablissement des droits légitimes de la République populaire de Chine est indispensable à la sauvegarde de la Charte des Nations unies et à la cause que l’Organisation doit servir conformément à la Charte,

Reconnaissant que les représentants du Gouvernement de la République populaire de Chine sont les seuls représentants légitimes de la Chine à l’Organisation des Nations unies et que la République populaire de Chine est un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité.

Décide le rétablissement de la République populaire de Chine dans tous ses droits et la reconnaissance des représentants de son gouvernement comme les seuls représentants légitimes de la Chine à l’Organisation des Nations unies, ainsi que l’expulsion immédiate des représentants de Tchang Kaï-chek du siège qu’ils occupent illégalement à l’Organisation des Nations unies et dans tous les organismes qui s’y rattachent. »

Pour ceux qui ont une connaissance élémentaire du droit international et une capacité de logique, la résolution 2758 elle-même suffit déjà pour tout expliquer. Mais, pour ceux qui cherchent délibérément à mal interpréter la résolution 2758 et à nier le principe d’une seule Chine, certaines explications basées sur les faits et la jurisprudence sont tout de même nécessaires.

Premièrement, Taiwan n’a jamais été un pays. L’île a toujours été une partie inaliénable du territoire chinois. Selon les archives historiques, dès l’année 230, à l’époque de l’Empire romain, le royaume de Wu (période des Trois Royaumes en Chine) établit un organe d’administration à Taiwan. Début XVIIIe siècle, lorsque le roi Louis XIV envoya des missionnaires en Chine pour aider l’empereur Kangxi à dresser une carte nationale du territoire chinois, Taiwan, en tant que partie du territoire chinois, fut effectivement arpenté et représenté dans la carte. La carte parvint ensuite dans les mains de Louis XIV grâce à un missionnaire français, et les géographes de la cour française réalisèrent sur cette base la «Nouvelle carte de la Chine », qui devint une référence importante pour les Européens afin de connaître la géographie générale de la Chine. En 1895, le gouvernement Qing de la Chine vaincu dans la guerre sino-japonaise fut forcé à céder Taiwan et les îles Penghu. La déclaration du Caire, signée par la Chine, les États-Unis et le Royaume-Uni le 1er décembre 1943, stipula que les objectifs des trois pays consistaient à faire  en sorte que le Japon restitue tous les territoires chinois qu’il s’était arrogés à la Chine, tels que la Mandchourie, Taiwan et les îles Penghu. La déclaration de Potsdam, signée par la Chine, les États-Unis et la Grande-Bretagne (rejointe par l’URSS par la suite), réitéra le 26 juillet 1945 que « les termes de la déclaration du Caire seront mis en œuvre ». Après la victoire du peuple chinois dans la guerre de résistance contre le Japon et la victoire totale de la guerre mondiale contre le fascisme, le Japon, en tant que pays vaincu, accepta les termes de la déclaration du Caire de 1943 et de la déclaration de Potsdam de 1945, et rendit Taiwan à la Chine. Quant aux célébrations récentes du 400e anniversaire de la colonisation de l’île par les Pays-Bas tenues par les autorités de Taiwan pour montrer que Taiwan ne fait pas partie de la Chine, c’est chanter, sans scrupule, les louanges du colonialisme. Une simple recherche historique suffira pour comprendre que Zheng Chenggong, qui réussit à récupérer Taiwan et à mettre fin à la colonisation hollandaise de 38 ans, est toujours considéré comme un héros national de la Chine.

Deuxièmement, la résolution 2758 a réglé la question de savoir qui représente l’ensemble de la Chine et consacré le principe d’une seule Chine. La résolution reconnaît « que les représentants du gouvernement de la République populaire de Chine sont les seuls représentants légitimes de la Chine à l’Organisation des Nations unies ». Cela signifie qu’elle confirme que la Chine est représentée par le gouvernement de la République populaire de Chine, que les autorités de Taiwan ne sont, en droit international, qu’un régime rebelle opposé au gouvernement central et que les territoires qu’elles occupent sont des territoires chinois occupés par un régime rebelle qui n’a pas de statut indépendant en tant que partie du territoire chinois. Le fait que la résolution évoque en même temps « la reconnaissance des représentants du gouvernement de la République populaire de Chine comme les seuls représentants légitimes de la Chine à l’Organisation des Nations unies » et « l’expulsion immédiate des représentants de Tchang Kaï-chek (c’est-à-dire le gouvernement de la « République de Chine » ou les autorités de Taiwan) », signifie que tant les représentants de la République populaire de Chine que les « représentants de Tchang Kaï-Chek » se trouvent dans le même cadre d’une seule Chine, qu’il n’y a pas eu de changement de la Chine en tant que sujet de droit international, et qu’il n’y a eu qu’un changement de gouvernement représentant la Chine. Il est clair qu’il ne s’agit que du rétablissement de la représentation de la Chine par le gouvernement de la République populaire de Chine et non de l’admission de nouveaux États membres aux Nations Unies. Il est indiqué clairement dans les comptes rendus des réunions des Nations unies que les propositions préconisant que la question de la représentation de la Chine soit liée à l’admission de nouveaux États membres aux Nations unies ont été rejetées ; la proposition de « double représentation », qui vise à créer « deux Chines » ou « une Chine, un Taiwan », a été largement considérée comme « illégitime et manifestement incompatible avec les réalités actuelles, la justice et les principes de la Charte des Nations Unies », et a été rejetée sans qu’il y ait eu de discussion.

D’aucuns disent que la résolution 2758 n’a pas mentionné le statut juridique de Taiwan. C’est en réalité une autre version de l’allégation selon laquelle le statut de Taiwan « n’est pas défini ». La résolution 2758 nie le droit des représentants de Tchang Kaï-chek, qui dirigeait Taiwan à l’époque, de représenter la Chine, ce qui établit clairement, au regard du droit international, que les autorités de Taiwan ne sont qu’un régime rebelle opposé au gouvernement central et ne constituent pas une entité nationale indépendante. C’est ça le statut de Taiwan. Si on connaît un peu de droit international, on sait bien que le changement du régime d’un pays n’aboutira pas au changement du contour du territoire de ce pays. La résolution 2758, en déclarant que « les représentants du gouvernement de la République populaire de Chine sont les seuls représentants légitimes de la Chine à l’Organisation des Nations unies», ne précise pas quels sont les territoires appartenant à la Chine, car tout le monde sait que le territoire chinois inclut Taiwan. Si l’on conclut que la résolution ne mentionne pas le statut juridique de Taiwan simplement parce qu’elle ne mentionne pas directement Taiwan et ne s’y réfère que par le nom de Tchang Kaï-chek, le dirigeant de Taiwan à l’époque, c’est une sorte de sophisme.

Troisièmement, l’Assemblée générale a le droit d’examiner si une entité constitue un État et peut devenir membre des Nations unies. Elle peut aussi examiner la question de la représentation des États membres. Là où la résolution 2758 s’applique et a un effet juridique ipso facto dans le système onusien. Selon l’article 4 de la Charte des Nations unies, la condition première pour devenir membre des Nations unies est d’être un État. Conformément aux articles 10 et 18 de la Charte, l’Assemblée générale des Nations unies peut examiner toute question ou tout sujet entrant dans le cadre de la Charte, y compris l’admission et la représentation des États membres des Nations unies. La question du statut de Taiwan est certainement du ressort de l’Assemblée générale. Il convient de noter qu’au cours de l’examen de la résolution 2758, la majorité des États membres ont estimé que la question de Taiwan n’était pas liée à la question de l’admission de nouveaux États membres aux Nations unies en vertu de l’article 4 de la Charte, mais plutôt à d’autres sujets en vertu de l’article 18, paragraphe 3, soit la représentation de l’État membre fondateur, la Chine, au sein des Nations unies.

Quant aux propos selon lesquels la résolution 2758 ne représente pas la position du système des Nations unies sur la question de Taiwan, nous pouvons toujours nous appuyer sur les textes du droit international. Selon la résolution 396 de 1950 de l’Assemblée générale, « les autres organes des Nations unies et les institutions spécialisées sont tenus de prendre en considération l’attitude pertinente de l’Assemblée générale » lorsqu’il s’agit de la représentation des sièges au sein du système des Nations unies, et le système des Nations unies dans son ensemble « sera régi par une règle uniforme en la matière ». Dans les accords de relations conclus entre les Nations Unies et les 17 agences spécialisées auxquelles elles sont associées, il est précisé que les agences spécialisées ont le devoir de coordonner et de coopérer avec les Nations Unies, et de suivre la Charte des Nations Unies et les recommandations des Nations Unies dans la formulation de leurs politiques, la conduite de leurs activités et leurs relations avec les Nations Unies.

Quatrièmement, l’acquisition du statut d’État en droit international requiert à la fois des éléments factuels et le principe de légalité. La recherche de l’« indépendance de Taïwan » n’est pas conforme au principe de légalité dans l’acquisition du statut d’État. Le droit international moderne confirme que l’acquisition du statut d’État par une entité doit être conforme aux principes du droit international, en particulier à la Charte des Nations unies, y compris le droit des peuples à l’autodétermination et le principe de l’interdiction du recours à la force. Le plaidoyer des forces sécessionnistes visant l’« indépendance de Taiwan » en faveur du statut d’État de Taiwan est essentiellement un argument en faveur de la sécession sous le prétexte du droit des peuples à l’autodétermination. Selon la Charte des Nations unies et le droit international coutumier, aucun élément ou groupe au sein d’un État n’a le droit de revendiquer le soi-disant « droit à la sécession » en se référant au droit des peuples à l’autodétermination. Le droit des peuples à l’autodétermination en vertu du droit international ne s’applique qu’aux situations de décolonisation et d’occupation étrangère, et il n’existe pas de « sécession réparatrice » ou d’« autodétermination réparatrice ». Taiwan n’est pas l’acteur de l’exercice du droit des peuples à l’autodétermination et le territoire occupé par les autorités taiwanaises est un territoire chinois occupé par un régime rebelle opposé au gouvernement central. Les autorités taiwanaises n’ont pas le droit de procéder à la sécession du territoire.

Taiwan fait partie inaliénable du territoire chinois. Bien que les deux rives du détroit de Taiwan ne soient pas encore réunies, le fait que la partie continentale de Chine et Taiwan appartiennent à une seule Chine n’a jamais changé et la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine n’ont jamais été divisées. Certains hommes politiques aux États-Unis et dans d’autres pays occidentaux ont toujours cherché à vider de sa substance le principe d’une seule Chine sous prétexte de le défendre, et à saper la paix et la stabilité sous prétexte de maintenir la paix et la stabilité. Aujourd’hui ils sont allés jusqu’à récuser l’esprit de la Charte des Nations unies et à remettre en question l’ordre international issu de la Seconde Guerre mondiale pour réaliser leurs propres intérêts égoïstes, ce qui est paradoxal sur le plan logique et hypocrite sur le plan moral. Cela aura des conséquences néfastes. Nous conseillons à tous les pays ou forces qui tentent de manipuler la question de Taiwan de bien comprendre que cette question n’est pas un sujet à négocier et qu’ils paieront certainement un lourd tribut s’ils veulent tirer les marrons du feu en aidant les États-Unis à endiguer la Chine avec Taiwan et en sapant l’intégrité territoriale chinoise. Ce qui attend au bout du chemin de l’« indépendance de Taïwan », ce ne sera que la réunification de la Chine.


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