Le 20 mai 2024, heure locale, Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et ministre des Affaires étrangères, a déclaré que le principe d’une seule Chine ancrait la paix dans le détroit de Taïwan. Il a tenu ces propos en marge de la réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Astana, au Kazakhstan, pour expliquer la position officielle de la Chine sur la prise de fonction de nouveau dirigeant de la région de Taïwan.
Wang Yi a affirmé que le principe d’une seule Chine ne pouvait pas être violé. Quelle que soit l’évolution de la situation politique de l’île de Taïwan, cela ne changera pas les faits historiques et juridiques selon lesquels il n’existe qu’une seule Chine dans le monde et Taïwan fait partie de la Chine, a-t-il martelé. Wang Yi a noté que dans de nombreux pays, y compris des États membres de l’OCS, des dirigeants politiques et des individus de toutes les couches de la société avaient récemment exprimé, de manière intensive, des voix justes en faveur de l’adhésion au principe d’une seule Chine et leur soutien ferme à la juste cause de la Chine, qui s’oppose à l’« indépendance de Taïwan » et promeut la réunification, ce qui démontre une fois de plus le caractère inébranlable de l’adhésion de la communauté internationale au principe d’une seule Chine. Quiconque tente de remettre en cause le principe d’une seule Chine échouera inévitablement, a-t-il assuré. Chaque fois qu’ils provoquent des troubles, le consensus de la communauté internationale sur la défense du principe d’une seule Chine se consolidera, et la compréhension et le soutien à la position de la Chine se renforcera, c’est le raisonnement qui sous-tend le principe selon lequel une juste cause jouit d’un grand soutien alors qu’une cause injuste n’obtient que peu de soutien, a-t-il conclu.
Les tentatives séparatistes en faveur de l’« indépendance de Taïwan » sont vouées à l’échec, selon Wang Yi. La Déclaration du Caire de 1943 et la Déclaration de Potsdam de 1945 disposent clairement que Taïwan, un territoire chinois volé par le Japon, doit être rendu à la Chine. Ces documents à l’effet juridique international font partie intégrante de l’ordre international post-Seconde Guerre mondiale et représentent la mémoire collective de la communauté internationale, a-t-il poursuivi. D’après Wang Yi, les tentatives séparatistes en faveur de l’« indépendance de Taïwan » constituent le plus grand défi à l’ordre international, le changement le plus dangereux au statu quo dans le détroit de Taïwan et portent la plus grave atteinte à la paix dans le détroit de Taïwan. Le ministre chinois des Affaires étrangères a souligné que le principe d’une seule Chine était le prérequis fondamental et la base politique au développement des relations de la Chine avec tous les autres pays, et qu’il ancrait la paix dans le détroit de Taïwan.
La tendance générale vers la réunification de la Chine est irréversible, a assuré Wang Yi. L’ensemble de la nation chinoise estime que son territoire est indivisible, que le pays ne peut pas être déstabilisé, que la nation ne peut pas être séparée et que la civilisation ne peut pas être rompue, a-t-il expliqué, ajoutant que la réunification finale de la Chine était historiquement inévitable et relevait d’une logique intérieure. Il a réitéré le fait que la question de Taïwan était une affaire intérieure de la Chine. D’après lui, la réunification complète de la Chine est une aspiration que partage toute la nation chinoise et une tendance historique qu’aucune force ne pourra arrêter.