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Question-Réponse du porte-parole du Ministère chinois des Affaires étrangères au sujet de l'accusation par la partie britannique contre la politique chinoise anti-COVID-19 et selon laquelle un journaliste de la BBC ait été « arrêté et battu »
2022-11-30 03:52

AFP : Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a critiqué la politique chinoise anti-COVID-19 qui fait entre autres qu’un journaliste de la BBC ait été arrêté et battu. Quelle est votre réponse là-dessus ?

Zhao Lijian : Les remarques concernées de la partie britannique, au grand mépris de la réalité, constituent une ingérence brutale dans les affaires intérieures de la Chine. Nous nous y opposons fermement. Hier j’ai déjà fait une présentation préliminaire. Voici les faits que nous avons appris des autorités de Shanghai.

Dans la nuit du 27 novembre dernier, pour maintenir l’ordre public, la police de Shanghai a demandé, conformément à la loi, aux personnes qui s’étaient rassemblées à un carrefour de partir, dont un correspondant de la BBC à Shanghai. Bien que la police lui ait dit clairement qu’ils devaient partir, le journaliste a refusé de partir et, pendant tout ce temps, n’a pas dit son identité. La police l’a alors emmené. Après avoir vérifié son identité, ce qui était tout à fait nécessaire, et l’avoir informé des lois et règlements pertinents, la police l’a laissé partir. Tout s’est déroulé dans le respect des procédures légales. Néanmoins, le journaliste a refusé de coopérer avec la police dans cette affaire. Il a agi comme s’il était une victime. De l’autre côté, la BBC n’a pas hésité une seconde pour déformer toute l’histoire et médiatiser le récit selon lequel ce journaliste avait été « arrêté » et « battu » par la police alors qu’il travaillait. C’est faire passer la Chine pour le coupable ! Voici une belle illustration du modus operandi de la BBC qui excelle toujours à extorquer les autres en se faisant passer pour la victime.

Il est à noter que bien qu’ils aient le droit de couvrir en Chine, droit protégé par la loi, les journalistes étrangers doivent respecter les lois et règlements chinois. Lorsqu’ils font des reportages ou interviews, ils doivent présenter en avance leur carte de presse et il ne faut jamais faire ce qui est incompatible avec leur statut. Cette règle s’applique à tous les médias et ne concerne pas la prétendue liberté de la presse. Parmi les si nombreux médias étrangers en Chine, pourquoi c’est toujours la BBC qui tombe sur ce genre de problème ? Cela mérite une réflexion sérieuse.

J’ai aussi quelques questions pour la partie britannique.

Un, comment le gouvernement britannique traite les manifestants sur son sol ? En 2020, la police britannique a arrêté plus de 150 personnes lorsque les Londoniens sont descendus dans la rue pour protester contre les confinements. En 2021, plus de 200 personnes ont été arrêtées lors des grandes manifestations contre la réduction des dépenses publiques du gouvernement. Les vidéos publiques montrent que plusieurs policiers britanniques ont assiégé et frappé un manifestant non armé. Ils ne se sont pas arrêtés même lorsque le manifestant implorait la pitié en pleurant et criant et que ses vêtements ont été gravement déchirés.

Deux, comment le gouvernement britannique traite les journalistes ? Vous ne devez pas oublier ce qui est arrivé à une journaliste chinoise il y a quelques années. Cette journaliste a été entravée à plusieurs reprises et même agressée physiquement et finalement condamnée par une cour britannique, seulement parce qu’elle avait exercé son droit légitime de poser des questions et exprimer ses opinions lors d’une réunion parallèle en marge du Congrès annuel du parti conservateur britannique. Graham Phillips, un journaliste britannique, est devenu le premier citoyen britannique sanctionné par son propre pays, seulement parce qu’il avait créé un contenu médiatique qui « ne marche pas pour l’Occident ».

Trois, comment la BBC couvre la Chine ? Du filtre d’enfer qui marque ses reportages sur la Chine, aux reportages déformés sur le Xinjiang et Hong Kong, les manœuvres peu reluisantes de la BBC pour dénigrer et attaquer la Chine impressionnent beaucoup. Depuis 2019, sur Hong Kong, la BBC a ignoré les atrocités des émeutiers de Hong Kong et accusé la police de Hong Kong de « brutalité » lors de l’application de la loi. Sur le Xinjiang, en se basant sur quelques fausses images satellites et des prétendus rapports rédigés par des éléments anti-chinois, les correspondants de la BBC à Beijing ont concocté le « mensonge du siècle » pour calomnier le Xinjiang. Sur la COVID, la BBC a même utilisé une vidéo d’exercice antiterroriste sur la route comme preuve de la prétendue violence pesant sur la lutte contre la COVID-19. Pourquoi la BBC est toujours présente dans ce genre d’affaires ? Le travail des journalistes de la BBC, c’est rapporter des informations ou bien fabriquer des informations ?

La partie britannique doit respecter les faits, faire preuve de prudence dans ses propos et actes, en finir avec son hypocrite « deux poids deux mesures » et cesser d’y recourir. 


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